Monrecueilmagiquedepoesie

Chaque soir avant de te coucher,

Regarde à la fenêtre,

Et toutes les étoiles que tu verras,

Seront pour Toi,

Les milliers de baisers,

Que je t'envoie

Elle est tellement belle, 

Avec son sourire printanier, 

Que - croyez-moi!

 - Pour Elle -

Je pourrais tout laisser, tout renier!

Vous désirez, Madame, un Sonnet ?
Je vais combler votre caprice.
J'en ai pour vous de toujours prêt,
Mais craint de n'être pas habile.
Vous le faut-il galant, coquet...
Ou bien un peu leste et futile ?
Qu'aimez-vous mieux comme un bouquet,
Brillant comme le cristal fragile.
Choisissez parmi les meilleurs...
Ils sont tous à vous, d'ailleurs.
Et le prix, je vais vous le dire
Pour vous, Madame, c'est un baiser
Mais ne voulant pas vous défrisez
Je le cède pour un sourire.

Aux accords de la mandoline,
Lorsque je chantes pour ton coeur,
Une sérénade divine,
L'écho la répète moqueur.
Le merle joyeux accompagne,
Ce chant jusqu'au petit jour,
C'est l'heure de s'élancer au clair de lune.
L'amour qui vient de passer cherche fortune,
Mignonne dans un baiser au clair du jour,
C'est l'heure de s'enlacer sous la fôret brune.
Par la fenêtre oh mon idole,
Daignons jeter au troubadour
Qui soupire une chanson folle,
Un doux mot d'espoir et d'amour.
Ah ! Viens les brises caressantes,
Murmurant parmi les roseaux,
Dont les tiges toutes tremblantes,
Te murmurais dans le fond des eaux,
Viens mon amour,
Tu seras reine,
Au royaume de mon bonheur,
Et ton âme,
Sera la souveraine de mon coeur.
Ah ! Deserte la chambre mauve,
Où se meurt le dernier soupir,
Sous le bois,
Il y a maintes alvéoles,
Plus douce qu'est le doux zéphir.