Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Lundi 7 octobre 2013 à 19:48

Le monde vient d'apprendre une bien mauvaise nouvelle,
La petite Fiona, 5 ans nous a quittée pour rejoindre un monde espérons le meilleur...
Le blog, mon recueil magique de poésie souhaite s'associer à la souffrance de sa famille en lui dédiant ce message.


Que les pensées,
Aillent pour son âme,
Qui a quitté,
Cette jeune enfant innocente.

Bien tant de peines,
Et de tristesse,
Qui se déchaînent,
Dans la tristesse.

Qu'elle parte en paix,
Vers l'horizon,
Et que jamais,
Nous l'oublions.

Que les anges,
Déploient leurs ailes,
Qu'ils te prennent auprès d'eux,
Dans les cieux.

Petit Ange,
À ton tour,
Tu veillera sur le monde,
Comme bien d'autres,
L'on fait avant Toi.

Mais sache qu'à jamais,
Tu restera dans le coeur,
De tes proches,
Et que ton souvenir,
Sera gravé dans nos consciences.


En mémoire de cette âme si tôt partie, n'hésitez pas à partager ce post sur vos profils ou vos blogs, certes cela ne la ramènera pas malheureusement mais ainsi elle restera dans Nos Mémoires.

N'oublions pas non plus, de penser également à tous les personnes disparus dans le monde (hommes, femmes, enfants) car beaucoup l'ignore mais d'après les statistiques une personne disparaît toutes les 15 minutes volontairement ou suite à des événements dramatiques que sont la violence, les enlèvements ou autres plus violents encore.

Lundi 3 juin 2013 à 18:15

Méditation
(thème : la mort)

Là où il y a la tristesse,
Il y a aussi de la joie.
Il en est de même,
Avec la nature qui nous entoure.

Une jolie fleur qui vient d'éclore,
Fanera un jour,
Toute chose dotée de vie change à chaque instant dans ce monde.
Tout bouge, tout évolue,
Dans un mouvement constant,
Il en va de même pour les hommes.

Vous allez me dire :
Mais si la mort est inévitable,
Pourquoi la tristesse ne serait-elle pas le sentiment dominant dans la vie des gens,
Puisque même si on surmonte la souffrance,
Même si on recherche l'amour et la joie,
La mort finira toujours par tout annuler.

Alors à quoi cela sert-il de venir au monde,
Si on ne peut pas échapper à cette chose inexorable et aussi éternelle qu'est la mort ?
La mort sera toujours au bout de la route...

Malgré tout, la mort n'est pas une fin en soit.
La mort n'est qu'une autre transformation...
Alors, n'oubliez jamais que la mort n'est pas la dernière étape,

Bien au contraire :
C'est seulement le début d'un nouveau départ,
Puisque ceux qui sont nés hommes,
Ont tous dû un jour ou l'autre vaincre la mort.

Dans ce cas :
Si votre méditation vous ont conduits à cette conclusion,
Alors vous continueraient dans l'autre monde,
A poursuivre ce que vous étiez dans la vie c'est-à-dire :
Une personne dotée de nombreuses valeurs,
Et d'une abnégation sans borne envers votre prochain.

Telle est ma vision.
Et vous qu'en pensez-vous ?

Samedi 9 juin 2012 à 22:46

Devant la porte sombre,
De la vieille prison.
Des gens dans l'ombre,
Descendent d'un fourgon. 

Soudain la sinistre machine,
Se dresse dans la nuit.
C'est ainsi que la bourreau,
Monte sa guillotine. 

Lentement, sûrement, sans bruit...
Dans un silence profond,
La foule observe ce qu'ils font. 

C'est à ce moment,
Qu'une porte sombre s'ouvre.
Un homme en sort,
Revêtut d'un habit gris. 

Il marche sans but jusqu'à la guillotine,
Sans un regard ni même une parole.
Puis vint l'heure du couperet,
Et tout est finit.

Dimanche 3 juin 2012 à 17:29

Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon coté dit : "Il est parti ! "
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti ! "
Il y en d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie : "Le voilà ! "
C'est ça la mort.

Dimanche 3 juin 2012 à 17:28

Pour tous ceux et celles qui ont perdu un enfant.

Je vous en prie,
Ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.

Je vous en prie,
Ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant,
Il n'est pas ici auprès de moi.

Je vous en prie,
Ne me dites pas qu'il ne souffre plus,
Je n'ai jamais accepté qu'il ait dût souffrir.

Je vous en prie,
ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
A moins que vous ayez aussi perdu un enfant.

Je vous en prie,
Ne me demandez pas de guérir,
Le deuil n'est pas une maladie,
Dont on peut se débarrasser.

Je vous en prie,
Ne me dites pas :
"Au moins vous l'avez eu pendant tant de temps".
Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?

Je vous en prie,
Ne me dites pas :
Que Dieu n'infliges pas plus que ce que l'homme peut supporter.

Je vous en prie,
Dites-moi simplement que vous êtes désolés.

Je vous en prie,
dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant,
si vous vous rappelez de lui.

Je vous en prie,
Laissez-moi simplement parler de mon enfant.

Je vous en prie,
Mentionnez le nom de mon enfant.

Je vous en prie,
Laissez-moi simplement pleurer.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:53

 J’ai fait le deuil de chaque chose,
Jeté au feu tous mes désirs,
Le Vent du Nord fane mes roses
Dans le grimoire des souvenirs.

J’étais vivant, me voici mort,
Et que m’importe les saisons,
Je n’ai plus peur des trahisons…
Pas de regrets, ni de remords.

J’ai fait le deuil de chaque pierre,
De chaque grain, de chaque fruit,
Et, reposant dedans ma bière,
Me suis faite ombre de vos nuits.

Le cœur transi et l’âme en berne,
Je n’ai plus besoin de manteau,
Mes yeux sont clos et plus de cernes
Ne viennent parsemer ma peau.

J’ai fait le deuil de l’amitié,
Ses doux serments n’ont plus de mise,
Le Vent les a éparpillés,
Sous les ponts coule l'eau des ruisseaux.

J’ai fait le deuil des mots d’amour,
Le temps n’est plus aux épousailles,
Je n’entends plus les troubadours,
Ni les oiseaux dans les broussailles.

J’ai fait le deuil de chaque source
Qui se donnait au gai torrent,
Je ne verrai plus la grand’ourse
Danser au cœur du firmament.

Je ne pourrai, au clair de lune,
Frôler les chevaux du jusant
Ni me promener dans les dunes,
Main dans la main, avec le vent.

J’ai fait le deuil de l’océan
En jetant mes mots à la mer,
Je me suis donnée au néant,
Comme le vent va à l’hiver.

Pour vous, je me ferai torrent
Qui rebondit sur la lagune,
Je reviendrai, de temps en temps,
Ensoleiller vos clairs de lune.

Pour vous, je me ferai saisons,
L’hiver, l’été et, au printemps,
Dans chaque vol de papillon,
Vous saurez que je vous attends.

Sachez, qu’au tout petit matin,
Quand vous ouvrirez une porte,
Je serai là comme une escorte,
C’est moi qui vous tiendrai la main.

Et lorsque vous serez moroses,
Pensez que je ne suis pas loin,
Et c’est en cueillant une rose,
Que s’en iront tous vos chagrins.

Quand vous dormirez, solitaires,
Je serai là, à vos côtés,
Sachez, enfants, que sur la terre,
C’est moi qui viendrai vous border.

J’ai fait le deuil de vos musiques,
A mon piano désaccordé,
Ma symphonie est pathétique
Sous mes doigts désarticulés.

J’ai fait le deuil de mille choses,
Le temps n’est plus aux souvenirs,
Dans le grimoire, fanent mes roses…
Le Vent du Nord vient de mourir.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:50

Que vous soyez à l'aube,
Ou au crépuscule de votre vie,
Je suis au-dessus de vous.
Je guette vos faux pas,
A chaque moment,
Jusqu'au trépas.

Rien ne m'apitoie,
Ni les larmes ni le sang,
Je me sers de tous les moyens que vous me donnez,
Pour vous priver de votre fruit le plus cher,
Votre vie ou celle d'un proche.

Rien ne comble ma soif pour faire le mal,
Je suis mauvaise, et alors !
Que vous soyez bébé,
Adolescent ou adulte, que m'importe !
Je me sers sans discernement.

La douleur des proches ,
Et tout ce qui en découle m'indiffère,
Je brise des vies c'est là mon but.
Tant que je ne vous touche pas vous m'ignorez,
C'est bien là votre erreur.
Je prendrai l'être cher pour vous rappeler,
Que moi seul ai le droit de vie et de mort
Sur chacune des brebis égarées.

Quand le malheur est là,
Vous vous pressez dans les églises pour résoudre je ne sais quoi ?
Les mains jointes dans des suppliques,
Et des signes frénétiques,
Les doigts croisés sur la poitrine pour une réponse divine,

A quoi bon ! Le mal est fait !
Il vous reste que vos yeux pour pleurer
Et votre entourage attentionné.
Mais je ne vous quitte pas pour autant,
Quand vous rendez hommage à la personne,
Je vous scrute et je me remets,
En quête de ma prochaine victime,
Femme ou homme.

Que vous me détestiez,
Je m'en moque ;
Lapider mon nom si vous le désirez,
C'est votre seul recours.

Le destin n'y est pour rien,
Le moment est choisi par mes soins.
Vous me maudissez,
Vous hurlez aux étoiles,
Mais rien ne se passe.
Votre vie continue,
Mais je suis là,
Pour vous torturer
Et rappeler par des souvenirs l'être aimé
Que je vous ai enlevé.

La blessure infligée,
Aucun remède ne pourra la cicatriser.
Désormais je vous tiens !
Pas un jour ne passera
Sans que vous ne pensiez à moi,
Jusqu'au moment fatidique
Où c'est vous que je viendrai chercher.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:19

Mes yeux dans la poussière ont vu se dessiner,
Les pires châtiments, qui tous viennent de loin.
Ceux-ci sont les serpents silencieux et malins,
Me suivant sans ciller pour mieux m'assassiner.

Ohh mon âme, couchez ! Ne cherche pas à te relever !
Mon coeur est plein de rouille et se fend en surface.
Les crimes sont commis et à moins de menaces,
C'est le poids de l'ennui que je porte en surplus.

J'ai percé en mon crane un abime béant,
Profond comme un mirage et noir comme le néant,
Rien ne transformeras mon sort de galérien.

En vaines tentatives, et vivant sans ampleur,
J'essayais de renaître en un bouquet de fleurs,
Mais plus rien n'a de goût,
Car à la fin on n'a plus goût à rien.

Samedi 3 mars 2012 à 15:26

Je ne suis qu'un esprit,
Une âme détruite par la vie.
Je ne suis qu'une ombre meurtrie,
Survivante de l'éternelle agonie.

Une pensée noire,
Un souffle glacé.
Comment ais-je pus croire
Qu'un jour je mourrais en paix?

Rongée, torturée
Par la souffrance du passé,
Je n'ai plus rien désormais.
Je ne peux que rêver,
D'une vie que je n'aurais jamais.

Samedi 28 janvier 2012 à 20:24

Pourquoi dans la tourmente de la vie
N'ai-je pu harponner
Cet instant de bonheur. 

Sur le récif de l'amour
Ta vie fût sacrifiée.
Car, à l'aube de demain 

Il ne me reste plus rien.
Plus de larmes pour pleurer,
Plus d'amour à donner, 

Plus que des souvenirs.
Ma vie est devenue,
Telle cette barque échouée, 

Une attente à la vague
Qui m'emportera.
Dans l'espoir, 

De l'au-delà te revoir.
Seul, ton visage,
Dans cette tempête, 

Me revient sans cesse.
Unis à jamais,
Pour l'éternité

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast