Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Mardi 7 février 2012 à 19:39

Comme un amant prisonnier,
J'ai vu ton regard s'éclairer,
Dans l'air de la liberté. 

S'il était bleu,
Dans ce monde malheureux,
C'était pour rendre heureux
Des gens fous furieux. 

S'il était vert,
C'est comme je l'espère,
Par référence à la mer,
Qui inspire tant de vers. 

S'il était gris,
Comme celui des gens sans soucis,
C'est que depuis mardi,
Ta peur est finie. 

S'il était marron,
C'est qu'il montre que tu es bon,
Comme les gens qui vont,
Et les noeuds qui se défont. 

Mais quelque soit la couleur,
Je l'ai oubliée,
Ce ne fut qu'un peu de bonheur,
Si vite oublié.

Mardi 7 février 2012 à 19:36

J'aimerais pouvoir rentrer chez moi,
Ce soir,
Quand dehors il fait noir
Pour me mettre à l'abri d'un toit. 

Je n'ai plus de domicile
Et la vie ne m'est pas facile
Quand je vous vois passer
Je ne cesse de maudire ma destinée. 

Je suis peut-être quelqu'un de bien,
Sous mes aspects de vaurien.
Mais la vie est ainsi faite
Qu'il y ai des victoires et des défaites. 

Le monde où je vis, C'est la vie !
Rien ne s'y cache
Et seul y meurrent les lâches. 

Il faut oser l'affronter
Le journée quand le soleil ça se lever !
Et sachant que ce soir
On s'endormira dans le noir 

Plus que méprisés
On est des gens baillonnés
Baillonnés par le pouvoir
Qui veut que nous maintenir dans le noir 

Aussi il faut que vous vous révoltiez
Si vraiment vous voulez nous aider
Car alors jaillira la lumière
De tous les hommes de la terre.

Mardi 7 février 2012 à 19:34

Un morceau de pain sec dans sa vielle sacoche
Un reste de pinard dans un coin de sa poche
Il se cherche un abri pour reposer son corps
Dans l’hiver menaçant, qui peut sceller son sort. 

La sur le banc public, il a passé des nuits
Sous la toile cirée qui lui servait de tente
Prés du grand magasin, il reste seul, assis
Il mendie pour calmer, cette faim qui le hante 

La camarde revient, dans sa folle moisson
Pour faucher quelques vies, ces pauvres existences
Chez ces hommes perdus, sans futur, sans raison
Quelle voudra d’un coup les réduire au silence 

Le monde d’aujourd’hui, l’appelle clochard
Il l’oublie en chemin dans ces jours de galère.
Les passants bien pensant, le laisse là par terre
En évitant toujours de croiser son regard 

Dans décembre qui vient, le froid est sa parure
Car pour lui, sur la route, il est son pire ennemi
Qui viendra mettre fin à sa belle aventure
Un soir dans la froidure, au hasard, sans sursis 

Un morceau de pain dans vielle sacoche
Un reste de pinard dans le fond de sa poche
Les gens l’ont retrouvé, coucher sur son vieux banc
A jamais endormi dans un beau linceul blanc

Mardi 7 février 2012 à 19:31

C'est une froide nuit d'un hiver sans pitié,
Qui pleut sournoisement sur la ville déserte,
Les coeurs, les maisons, partout, tout est fermé, 

En oubliant souvent ceux que l'espoir déserte.
Mais ils sont toujours là, tapis dans le néant,
Le regard pâle et vide, et dénué de rage,
Les membres engourdis et transis par le vent,
A l'ombre de l'éclat qui lui dans les ménages. 

Ils souffrent de la nuit, qu'ils maudissent en vain,
Ils chassent le malheur, gémissent en silence,
Au creux du désespoir qui se fait le témoin,
De ce vide à combler, de cette vie d'errance. 

Mais nul ne tend la main aux hommes sans logis,
Qu'on laisse, là, pourrir en marge de ce monde,
Jeter le soir venu dans la nuit glaciale,
Cette nuit des sans abris,
Refoule tout espoir,
Quand là-haut leurs cris grondent.

Mardi 7 février 2012 à 19:29

Il marche dans la rue,
Sans savoir où il va,
Le regard perdu,
Il cherche à savoir pourquoi.
Pourquoi en est il arrivé là,
A devoir tendre la main,
Pour un morceau de pain,
A devoir trouver un abri,
Pour passer la nuit. 

Il n'imaginait pas qu'un matin,
Il se retrouverait parmi ceux,
Qui croisaient chaque jour son chemin.
Pourtant lui aussi avait un foyer,
Une vie un passé.

Et aujourd'hui il ne lui reste plus rien,
Que ses souvenirs et son chagrin.
Il a suffit de pas grand chose,
Pour qu'il se retrouve comme tant d'autres,
Rejeté de la société,
Sans nul part où aller. 

Mais au fil du temps,
Remplit de haine et de courage,
Il se relèvera et se révoltera,
Contre les lois et le monde,
Contre l'indifférence et le mensonge,
Contre ceux qui ne savent pas,
Qu'un jour peut être sans le vouloir,
Ils se retrouveront là,
Comme lui à se demander pourquoi ?

Dimanche 5 février 2012 à 19:03

Mon pays ce n'est pas un pays, C'est l'hiver.
Mon jardin ce n'est pas un jardin, C'est la plaine.
Mon chemin ce n'est pas un chemin, C'est la neige. 

Dans le silence de l'hiver,
Je veux revoir ce lac étrange,
Entre le cristal et le verre,
Où viennent se poser des anges. 

La neige qui danse,
En ronde monotone,
Met le blanc sur le tableau noir,
Qu'est celui du monde. 

Les couleurs disparaissent,
Le blanc les a toutes volées.
Car le monde,
Est un palais glacial. 

La neige qui tombe,
Qui fond puis se balade,
A travers le monde,
Ensorcelle les habitants,
Qui dorment doucement,
Doucement, doucement... 

Sous la neige,
Les arbres dansent,
Ils se dandinent,
Sur la violente musique du vent.
Et les branches craquent,
De ne pouvoir applaudir. 

Qu'il est doux...
Qu'il est doux d'écouter des histoires,
Des histoires du temps passé,
Quand les branches d'arbres sont noires,
Quand la neige est épaisse et charge un sol glacé ! 

Les vases ont des fleurs de givre,
Sous la charmille aux blancs réseaux.
Et sur la neige on voit se suivre,
Les pas étoilés des oiseaux.
La neige blanche danse,
Avec l'herbe et les fleurs. 

La neige blanche chante,
Avec le ciel et les nuages.
La neige joue,
Avec l'air et le vent.
La neige meurt
Avec le soleil.

Dimanche 5 février 2012 à 18:57

Brrr...
Il fait froid.
Claque, claque tes mains,
Elles ont chauds, elles sont bien.
Frotte, frotte ton front,
Il rougit comme un lampion.
Tape, tape tes joues,
Mais pas comme un petit fou.
Dring, dring ton nez,
C'est pour bien le réchauffer.
Gratte, gratte ton menton,
Barbichette, barbichon. 

Regardez la neige qui danse,
Derrière le carreau fermé.
Qui là-haut peut bien s'amuser,
À déchirer le ciel immense,
En petits morceaux de papier ? 

Je suis un petit flocon,
Tout menu, tout blanc, tout rond,
Je voltige dans l'air léger,
Je me balance?
Au bout des branches,
Et puis je viens me percher,
Au bout de ton petit nez. 

Je suis un peu froid.
Tu crois ?
C'est tant pis pour toi,
Voilà ! 

Je suis un petit flocon,
Tout menu, tout blanc, tout rond,
Qui aime beaucoup s'amuser
Dans le vent... et sur ton nez ! 

Il à si doucement neigé,
Que le chaton croit rêver.
C'est à peine s'il ose,
Tout simplement,
Encore marcher. 

Toute blanche,
Dans la nuit brune,
La neige tombe en voletant,
Ô pâquerettes! une à une,
Toutes blanches dans la nuit brune ! 

Qui donc là-haut plume la lune ?
Ô frais duvet ! flocons flottants !
Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant. 

La neige tombe, monotone,
Monotonement, par les cieux ;
Dans le silence qui chantonne,
La neige tombe monotone,
Elle file, tisse, ourle et festonne
Un suaire silencieux.
La neige tombe, monotone,
Monotonement par les cieux.

Dimanche 5 février 2012 à 14:25

J'imagine un monde
Aux mille éclats de rire
Où la peine serait un lointain souvenir
Où la paix règnerait en maître
Où l'amour ferait vibrer chaque être 

Je rêve un monde
Où les cœurs battraient à l'unisson
Où le soleil brillerait en toutes saisons
Où la maladie n'existerait plus
Où le respect redeviendrait une vertu

Samedi 4 février 2012 à 23:43

Le train de la vie...
 

Dédiés à tous ceux et celles,
Qui feront partit de mon train,
Je vous souhaite :
Un bon voyage.  

La vie est comme,
Un voyage dans un train,
On monte et on descend.
Il y a de nombreux accidents,
Et à certains arrêts,
Il y a des surprises. 

Quand on monte dans le train,
Les premières personnes,
Que l'on rencontrent,
Sont nos parents.

Nous croyons qu'ils resteront,
Toujours avec nous,
Malheureusement,
La vie est tout autre.

Mais d'autres personnes,
Importantes pour nous,
Montent aussi dans ce train. 

Ce sont nos frères... Nos soeurs...
Ou bien encore nos ami(e)s...
Ceux sont en résumé,
Toutes ses merveilleuses personnes,
Que nous aimons.

Quelques unes considèrent le voyage,
Comme une petite promenade,
D'autres ne trouvent,
Que de la tristesse,
Pendant le trajet. 

Certaines seront toujours présentes et prêtes,
A aider ceux et celles qui en ont besoin,
Ses personnes resteront fidèles,
Malgré la distance,
Ou malgré ce qui pourrait arriver.

D'autres laisseront pour toujours,
Une profonde nostalgie,
Quand elles descendent.
Naturellement, Personne,
Ne peux nous empêcher,
De les chercher,
Partout dans le train.

Beaucoup de voyageurs,
Montent et descendent,
Tout de suite,
Nous avons juste le temps,
De nous croiser. 

Parfois,
Nous sommes surpris,
Que des passagers,
Que nous aimons,
S'assoient dans un autre wagon,
Et que pendant ce temps,
Ils nous laisse voyager seul.

Malheureusement,
Nous ne pouvons pas toujours,
Nous assoir à côté d'eux,
Car la place est déjà prise,
Ce n'est pas grave,

Le voyage est comme ça.
Pleins de rêves,
De surprise et d'espoir,
Pleins de défis... D'adieux...
Mais sans retour. 

Rappelons nous,
Que à chaque moment du voyage,
Un de nos compagnons,
Peut vaciller et tomber,
Ou avoir besoin,
Tout simplement,
De notre compréhension.

Car nous aussi,
Nous pouvons vaciller,
Et nous seront heureux de voir,
Qu'il y aura toujours quelqu'un,
Pour nous comprendre. 

Le grand mystère du voyage,
Et que nous ne savons pas,
Quand on descendra,
Pour toujours du train.

Nous ne savons pas non plus,
Quand nos compagnons,
En feront de même.
Ou bien même,
Quand celui qui est à côté de nous
Descendra à son tour. 

Moi je pense que je serai triste,
De descendre de ce train,
J'en suis sure,
Et vous qu'en pensez-vous ? 

La séparation,
De tous ceux que j'ai aimés,
Sera très douloureuse.

Mais je suis sûre,
Qu'un jour ou l'autre,
J'arriverais à la gare centrale,
Et les reverrai tous arriver,
Avec un bagage,
Qu'ils n'avaient pas,
En montant dans le train.

Par contre,
Je serais heureuse,
D'avoir contribuer,
A augmenter et à enrichir les leurs. 

Faisons tout notre possible,
Pour faire un bon voyage,
Et essayons de laisser,
Un bon souvenir de nous,
Au moment où nous descendront,
De ce fabuleux train.

Vendredi 3 février 2012 à 19:36

Chaque journée vous apporte,
Son lot d’émotions,
Heureuses ou malheureuses,
Agréables ou désagréables. 

Il est important pour vous et moi,
D’exprimer celles qui nous pèsent,
Afin qu’elles ne soient pas,
Un poids dans notre tête,
Ni dans notre corps. 

Mais ce n’est pas toujours possible,
Car notre caractère,
Ou notre éducation,
Font que nous conservons en nous,
Une grande partie de nos émotions. 

Si vous avez envie de crier.... Crier
Si vous avez envie de frapper .... Frapper,
Pas sur une personne évidemment,
Mais dans un coussin bien entendu. 

Vous libérez ainsi,
Toute l'agressivité,
Qui se concentre en vous,
De ce fait on se sent léger. 

A ne pas exprimer ses émotions,
Le corps parle pour vous,
Du Maux de ventre,
En passant par les maux de têtes,
De l'agressivité au manque de concentration.
Moins on est zen et plus on stresse. 

Les Chinois nous apprennent,
A rechercher le sourire intérieur,
Puisque notre corps à besoin de paix,
Pour pouvoir se retrouver.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast