Monrecueilmagiquedepoesie

N'aurions nous pas intérêt,
A faire tout ce qui est en notre pouvoir,
Pour vivre en paix.
Avons nous tout tenter,
Pour que les guerres cessent, 

Le symbole de la colombe tente de résister,
Sous les bombes et les assauts des balles.
Dans un monde ou les guerres se multiplient,
La paix est mise à mal. 

Comment la maintenir ?
Comment lui rendre hommage ?
La paix est un mot vide de sens,
Car pour faire la paix,
Il faut être deux :
Soi-même et le voisin d'en face. 

Pour qu'il y est la paix sur terre,
Il faudrait que tout les êtres,
Soit intérieurement en paix,
Car la paix doit s'imposer sans violence.

Ce qui constitue une nation,
Ce n'est pas de parler la même langue,
Ou d'appartenir à un groupe ethonologique,
C'est d'avoir fait ensemble
De grandes choses dans le passé,
Et de vouloir en faire encore dans l'avenir. 

L'armée est une nation dans la nation,
C'est un vice de nos temps,
Car les nations libres sont des nations policées.
Mais le plus grand des crimes,
C'est de tuer la langue d'une nation,
Avec tout ce qu'elle renferme, 
En particulier l'espérance et le génie. 

Heureuse la nation qui n'a pas d'histoire,
Soyez indulgents pour les autres,
Et sévère pour vous même,
Car on trouve plus facilement,
La sagesse chez un homme seul,
Que chez une nation entière.

La fierté à rarement un milieu juste,
On en a trop ou pas assez,
Malgré tout, de tous nos sentiments,
Le plus dur à feindre c'est bien celui de la fierté. 

Un seul mot peut détruire l'oeuvre de toute une vie,
Mais un seul mot peut aussi élever la fierté de tout un peuple,
Ce qui est sur c'est que la fierté entrave le progrès,
Car elle s'accompagne toujours de bétises et de folles intolérances. 

Notre être est notre richesse,
Et notre être c'est d'abord la fierté de notre nation,
C'est celle de notre passé,
Alors oublions la pauvreté et le malheur,
Qui détruisent l'essence qui alimente notre fierté.

Le temps s'étire indéfiniment,
L'éternité nous englobe dans son sein,
Comment la percevoir,
La définir ou la saisir. 

L'homme bien qu'il soit lui-même mortel,
Ne peut se représenter ni la fin de l'espace,
Ni la fin du temps,
Il paraphrase, 
Il vit toujours dans un infini illusoire. 

La fin d'une vie n'est rien,
A côté de la fin de l'amour,
Le peuple voudrait en finir,
Or il n'y a point de fin. 

Car même dans la fin,
Il y a un commencement,
Et dans le commencement,
Il y a qu'une seule et unique fin.

Ah !!! la reconnaissance et la popularité,
Las autographes et les flashes qui crépitent....
La gloire fait rêver mais elle est éphémère,
Alors est-elle une amie ou une ennemie ? 

Si la gloire apporte l'argent,
J'attend donc la gloire,
Mais si la gloire n'apporte pas l'argent,
Alors j'attend l'argent. 

Chacun de nous a appris les gloires de l'indépendance,
La gloire n'est qu'une fausse monnaie,
Car aucun chemin de fleur ne conduit à la gloire. 

La gloire est le soleil des morts,
Car la gloire se donne seulement,
A ceux qui l'ont toujours rêvée,
Car la gloire suit ordinairement ceux qui la fuient.

Une des fonctions essentielles d'un conte,
Est d'imposer une trêve aux combats des hommes,
Car en politique comme en amour,
Il n'y a point de traité de paix,
Ce ne sont que des trêves. 

L'amour à bien des faces,
Mais c'est pourtant toujours l'amour,
La vérité déroute à cause de ses nuances,
Quand le silence passe pour de l'erudition. 

Vivre me déroute plus que de mourir,
C'est autant par le rêve que par la raison,
Que le monde parvient à exister,
Car il n'y a rien de plus agréable,
Que de dérouter les gens.

Transmettre la vie,
C'est admettre l'immortalité,
Ne pas transmettre ses expériences,
C'est castrer l'avenir,
Car mieux vaut transmettre un art à son fils,
Que de lui léguer mille pièces d'or. 

En résumé,
J'aimerais avoir un message un peu positif à vous transmettre,
Malheureusement je n'en ai pas ....
Est-ce que deux messages négatifs,
C'a vous irait ??? 

Transmettre son art ou bien un conseil,
N'est jamais perdu pour autant,
Même si vous pensez qu'il ne sert pas,
Un jour il revient,
Encore plus fort,
Encore plus grand. 

Chaque génération,
Quelqu'elle soit,
A toujours quelque chose à transmettre,
Alors vous,
Anciens et nouveaux,
N'hésitez pas à le faire. 

TRANSMETTRE est essentiel,
Pour la survie de l'homme,
Car cela lui permet d'avoir la connaissance,
Qui fait que l'homme est évoluer.

La vie est le passage qui mène sur la terre,
La mort est le passage qui lui conduit sous terre,
Si la vie n'est qu'un passage,
Sur ce passage au moins semons des fleurs. 

Je me sens comme de passage dans l'existence,
A la manière d'un représentant de commerce,
Car les paroles d'un poète,
Sont déjà ses actions. 

Un poète doit laisser des traces de son passage,
Non des preuves car seules les traces font rêver,
Puisque une pensée est une idée de passage. 

On confond toujours vérité et nouveauté,
Car la foi repose toujours sur l'ignorance,
Même le temps n'est pas insensible à son propre passage,
Car la vérité est toujours un pari sur l'incertitude. 

C'est la vie,
Elle choisit souvent pour vous,
La vie n'est qu'un piège,
Où l'on finit toujours par tomber,
Car nous sommes tous des oiseaux de passage,
Et demain nous serons loin.

Ecrire liberté sur le bord d'une plage,
C'est deja avoir la liberté de l'ecrire,
Même si la mer efface ce mot,
La liberté elle demeure. 

Nous n'avons qu'une liberté :
La liberté de nous battre,
Pour conquérir la liberté,
Car il n'est point de bonheur sans liberté,
Ni de liberté sans courage. 

La liberté d'aimer,
N'est pas moins sacrée,
Que la liberté de penser,
Ce n'est pas l' impression de liberté qui est illusoire,
C'est la liberté elle même.

 Les abus de la liberté,
Tueront toujours la liberté,
Mais un esprit libre,
Prend des libertés même à l'égard de la liberté. 

Etre libre,
Ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes,
C'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres,
Car la liberté est dans le geste,
Même emprisonner , le verbe écrire subsiste,
Car écrire sur les murs,
C'est faire signe de liberté. 

La liberté enfante l'anarchie,
L'anarchie conduit au despotisme,
Et le despotisme ramène la liberté. 

La liberté ne connait pas de frontières,
Il suffit qu'une voix s'élève
Qu'elle appelle à la liberté,
Pour que celle ci redonne courage,
A ceux et à celles qui sont à l'autre bout du monde. 

Que l'on soit enfermés ou bien libre,
Vivre sans libertés,
Vaut-il vraiment le coup de vivre ?
Car sans liberté l'homme n'est rien. 

La liberté permet donc à l'homme d'être différent,
De faire ses propres choix et ses erreurs,
Cela le rend plus fort jour après jour,
Car vivre libre,
C'est permettre à l'homme de s'exprimer,
C'est ce qui lui fait comprendre le monde qui l'entoure.

Le mal qui nous fait mal,
N'aie pas le mal qui nous arrive,
Mais le mal qu'on fait aux autres, 

Le bien et le mal,
Ne sont pas des grandeurs parfaites,
Opposées l'une à l'autre,
Le bien souvent accouche du mal,
Et la capacité de voir le mal en face,
Est ce qui nous ouvre la capacité d'un bien relatif. 

On ne peux vraincre le mal que par le mal,
Ce qui commence mal finit mal,
Car on ne guerit pas le mal par le mal,
Mais lorsque la réalité se dresse contre nous,
La force du mal d'hier atténue celle du mal d'aujourd'hui. 

Combattre le mal,
Par le bien est honorable,
Lui resister par le mal est funeste,
Car grandir c'est apprendre le mal,
Du fait que le mal est inévitable. 

L'humanité n'est qu'une fleur,
Une fleur ephémère sur l'arbre du temps,
Car le vrai mal de la vieillesse,
N'est pas l'affaiblissement du corps,
C'est l'indifférance de l'âme.