Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Dimanche 30 janvier 2011 à 17:28

La nuit tombe sur la ville ,
Comme le brouillard sur mon cœur
Le vent glacial et humide pénètre chaque parcelle de ma peau,
Me pique le derme pour mieux m'anesthésier,
Je reste transie,
Mon corps ne répond plus.

Annihilé par cet état de fait que je ne peux contrôler,
Je suis seule sur cette route qui ne mène nulle part,
L' obscurité me pétrifie et enraye mes jugements,
Ma perception des choses n'est plus clairvoyante.

Je suis gelée,
Cet orage qui gronde en moi,
Déchaine une pluie de mélancolie,
Qui s' abat sur moi et,
M' emporte dans un torrent de folie et de contradictions.

Je me sens déracinée,
Brisée en deux,
Par ces éclairs de colère qui m achèvent et me transforment,
En une vieille branche morte qui erre dans ce déluge,
Qui me ballotte et me malmène.

Je me sens partir....
Mes sens sont déboussolés par tous ces flots d émotions que rien n arrête,
Ces débordements excessifs m'envahissent,
Ils empoisonnent mon sang,
D'un liquide vénéneux et ténébreux,
Qui m'emprisonne dans ce corps
Qui est devenu une prison .

Elle m'emmure dans ce silence d'incompréhensions,
Que je n'arrive pas à combattre ...
Le temps est assassin et malsain,
Quand il entraine un dégout de tout ....

Les égouts de ma vie sont saturés par tant de pressions,
L’ humain fait parti du temps,
Il est sujet aussi aux dépressions,
Putain de temps...
Combien cela va t il durer ?

 

Mardi 25 janvier 2011 à 17:26

Des mots. Comme des cailloux roulés par la vague,
Ils tintinnabulent et tombent sans sens aucun,
Chatouillent l’oreille qui aussitôt les élague,
Se perdent dans le brouillard d’un esprit hautain.

Rien n’atteint ce que l’animal tapis,
Qu’est l’ennui profond et tentaculaire,
A insidieusement endormi…
Il ne reste que stratégies amères.

Par la fenêtre s’envoler,
Pour rêveusement parcourir,
Le ciel gris, et, sans finir,
Las, sur les nuages voguer.

S’inventer des histoires,
Transformer pas à pas,
En délirante aura,
Un monde d’idées noires.

Cligner de l’œil;
Et lentement,
La table cueille,
Le front tombant.

Des mots,
De mort,
Des maux,
Encore.

Dimanche 23 janvier 2011 à 17:22

Je ne puis respirer
Face à ce rouge sanglant
Perdu à jamais la félicité
Dans un regard qui ment

Au summum de l'imposture
Je rencontre la naïveté
Avec une trompeuse parure
J'ai cru que tu m'avais aimé

La rose rouge s'épanouissant
Dans l'amour et l'humilité
Fane maintenant! Tout en parfumant
L'esprit de mélancolie et de morosité

L'agonie d'un coeur désemparé
S'écriant à un dernier secours
Plus de force pour me relever
Et de l'aider en retour...

Je désire sombrer dans la paix
De l'inconnu qui paraissait loin
Mais à chaque moment faisait le guet
Pour enlever cette âme dans un coin

Je perds tout sens matériel
Pour plonger dans l'océan éternel
Même si ton absence m'interpelle
Je ne serai plus sauvée par ton appel

Jeudi 13 janvier 2011 à 17:21

Séparation de deux cœurs
Apocalypse d'une histoire
Qui s'aimaient sans peur
Dans un rêve de gloires

Toute vérité s'évapore
Recherche d'un seul espoir
La fête a perdu son décor
Pour laisser place au noir

Sentiments dévalorisés
Là, où la fatalité s'incruste
Pas de miséricorde ni pitié
Même si la fin est injuste

Ce qu'il en reste comme débris
D'un adieu douloureux
Tremblements de terre des esprits
Perdus dans des sombres cieux

Des appels réciproques sans écho
Fuyant la réalité inéluctable
Remplis de passion et de maux
Dégringolant vers un abîme détestable

Mardi 4 janvier 2011 à 17:20

Il s’invite dans ton coeur, comme le ferai un vieil ami ;
Prend place devant toi, assis, silencieux, sinistre…il te sourit.
Le regard des mauvais jours, il apporte de sombres présages…
Il sait tout de toi et reste envers et contre tous sans foi ni loi ;
La tête entre les mains…dans son dessein sordide tu te noies
Et le cynisme au bord des lèvres, il brûle tes illusions au passage.

Puisant dans ton quotidien et escortant avec lui le malheur…
Il traîne dans ta vie avec ses incertitudes instiguant en toi la peur,
Et éveillant en toi les pires souvenirs…ces instants qui t’ont perdus.
Surgissent alors les regrets… qui sont les cicatrices de l’âme
Et le chagrin…un poison pour l’espérance, un éternel drame.
Ennemi de ta volonté, il occupe ton esprit… qui erre sans buts.

Il veille sur toi jour après jour en te suivant comme une ombre
Et devient la lueur de ton univers… plongé dans la pénombre…
Parfois, un espoir… infime, une brise d’une légèreté si exquise
Engendre en toi, un regain de vitalité… qui t’a souvent fait offense.
Ce sentiment alors... si absent … sonne… comme… une renaissance ?
Mais le désespoir, toujours si présent, prend aisance…et le maîtrise !

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