La nuit tombe sur la ville ,
Comme le brouillard sur mon cœur
Le vent glacial et humide pénètre chaque parcelle de ma peau,
Le vent glacial et humide pénètre chaque parcelle de ma peau,
Me pique le derme pour mieux m'anesthésier,
Je reste transie,
Mon corps ne répond plus.
Annihilé par cet état de fait que je ne peux contrôler,
Je suis seule sur cette route qui ne mène nulle part,
Je suis seule sur cette route qui ne mène nulle part,
L' obscurité me pétrifie et enraye mes jugements,
Ma perception des choses n'est plus clairvoyante.
Je suis gelée,
Cet orage qui gronde en moi,
Déchaine une pluie de mélancolie,
Qui s' abat sur moi et,
M' emporte dans un torrent de folie et de contradictions.
Je me sens déracinée,
Brisée en deux,
Par ces éclairs de colère qui m achèvent et me transforment,
En une vieille branche morte qui erre dans ce déluge,
Qui me ballotte et me malmène.
Je me sens partir....
Mes sens sont déboussolés par tous ces flots d émotions que rien n arrête,
Ces débordements excessifs m'envahissent,
Ces débordements excessifs m'envahissent,
Ils empoisonnent mon sang,
D'un liquide vénéneux et ténébreux,
Qui m'emprisonne dans ce corps
Qui est devenu une prison .
Elle m'emmure dans ce silence d'incompréhensions,
Que je n'arrive pas à combattre ...
Le temps est assassin et malsain,
Le temps est assassin et malsain,
Quand il entraine un dégout de tout ....
Les égouts de ma vie sont saturés par tant de pressions,
L’ humain fait parti du temps,
Il est sujet aussi aux dépressions,
Putain de temps...
Putain de temps...
Combien cela va t il durer ?