Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Jeudi 17 avril 2014 à 14:44

Il possédait la beauté,
Sans la vanité,
La force,
Sans l'insolence,
Le courage,
Sans la férocité,
Et toutes les vertus de l'homme,
Sans ses vices.

Dans la vie,
Il était le plus sûr des amis,
Le premier à vous accueillir,
Le premier à vous défendre.

Il fut celui dont le coeur,
Est honnête.
Et à jamais,
Il appartient à son maître,
Car il fut, est ou sera,
À jamais et pour toujours dans vos coeurs,

Celui qui :
Travaille,
Se bat,
Rit et respire,
Pour lui seul.


[Dédié à tous nos amis Les Bêtes]

Vendredi 5 juillet 2013 à 21:11

T'en souviens tu grand-mère ?
Moi je m'en souviens, c'était hier...

La vie m'ouvrait grandes ses portes,
Avide de tout connaitre peu importe.
Les routes à prendre ou à dévier,
Pour tout découvrir et à tout goûter.

Que sont devenus nos cris joyeux ?
Eclats de rire, à qui mieux mieux...
Les rondes à la récréation,
Les devoirs à la maison,
Les dimanches tous à la messe,
Sans oublier de passer à confesse.

Qu'est devenue l'insouciance,
Que j'avais dans mon enfance.
Dimanches, pique-nique dans les pinèdes,
Par temps lourd dans les chaumières.

On avait la nature en fête,
Des espoirs plein la tête.
Comment revenir sur un passé,
Qu'est pour toujours oublié ?

Les cris lointains d'enfants joueurs,
La sieste des parents à l'ombre d'un pin parasol,
Le retour à la maison en chantant,
Tous en choeur, parents et enfants.

Qu'est devenue cette joie d'antan,
Je ne le retrouve à aucun moment.
Les soirs d'hiver passés au coin du feu,
Ecoutant les histoires à dormir debout.

Une lampe à pétrole qui rechauffait l'ambiance,
Les flammes se mouraient dans une dernière danse.
Que sont devenues les veillées,
Où tant d'histoires ont été narrées.
Seule la cuisine éclairée et chauffée,
Le froid sous l'édredon nous poussait.
Dehors la nuit glaciale soufflait le vent,
Avant le sommeil s'agitait l'imagination.

C'est loin, si loin...
Mais je m'en souviens...

Mercredi 30 janvier 2013 à 16:18

Tu sais quoi ?
Je t'aime plus,
Moi même j'y arrivait pas à le croire.

Oui, rare sont les fois
Où je repense à toi,
A ce qu'on était avant, à tout ce qu'on a vécu.

Mais malgré tout ça,
Je sens encore un peu le vide que tu m'as laissé.
Je revois mes photos,
Celles quand j'étais encore avec toi,
Quand mon sourire avait toutes sa sincerité.

Y a aussi encore cette photo de nous,
On était heureux,
Tu t'en souviens ?

C'était la première photo,
Que j'avais avec un mec que j'aimais,
Et même si je crêve d'envie de la supprimer, j'ose pas.

Je sais que je t'ai fait mal,
Mais pas autant que toi tu m'en a fais.
Même quand je t'ai supplier de partir,
Je voulais juste que tu me dises
Que tu tenais encore à moi,
Que notre histoire a été ta plus belle expérience,
Que notre histoire t'avais changé.

En ce moment même,
C'est pas que je suis avec personne,
Au contraire, je suis avec un magnifique gars
Qui tente en vain de te remplacer,
Il s'occupe bien plus de moi que tu l'a fait,
Il a plus de qualité que toi,
Mais pourquoi est ce, grand Dieu,
Je ne peux point l'aimer comme toi?

T'avais ce petit truc,
Je ne sais pas qui me complétait,
Mais lui il l'a pas
Et je suis triste pour lui,
Alors que pour lui j'ai donné plus que j'en t'ai donner...

Mais non, ça rime à rien.
Il est pas toi.
Regarde, même là je parle encore de toi.
Je sais pas ce que j'ai fait pour mériter ce qui m'arrive,
Je sais plus ce que je ressent pour toi, un manque, une haine, un amour ?

Et puis encore t'es avec elle,
Je la connais parfaitement,
Elle ne fait que jouer avec toi, tu le sais ça ?
Elle est incapable d'aimer
Si c'est ce que tu attends d'elle

Elle pourras jamais t'aimer
Comme je l'ai fait moi.
Pour l'instant...
C'est tout ce que j'ai à te dire,
C'est pas pour te supplier de revenir,
Mais penses y, penses y...

Jeudi 12 juillet 2012 à 21:46

 

Il était une fois,
Une île où tous les différents sentiments vivaient.
On y trouvait : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir,
Ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.

Un jour on annonça aux sentiments,
Que l'île allait couler.
Ils préparèrent donc tous,
Leurs bateaux et partirent.
Seul l'Amour resta.

L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.
Et quand l'île fut sur le point de sombrer,
L'Amour décida d'appeler à l'aide.

La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux  bateau.
L'Amour lui dit : « Richesse, peux-tu m'emmener ? »
« Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon  bateau.
Je n'ai pas de place pour toi. »

L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil,
Qui passait aussi dans un magnifique vaisseau.
« Orgueil, aide moi je t'en prie ! »
« Je ne puis t'aider, Amour.
Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau »

La Tristesse étant à côté,
L'Amour lui demanda :
« Tristesse, laisse moi venir avec toi. » -
« Oh... Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être seule ! »

Le Bonheur passa aussi à côté de l'Amour,
Mais il était si heureux,
Qu'il n'entendit même pas l'Amour l'appeler !

Soudain, une voix dit :
« Viens, Amour, je te prends avec  moi. »
Cette voix,
C'était celle d'un vieillard qui avait parlé.

L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie,
Qu'il en oublia de demander son nom au vieillard.
Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.

L'Amour réalisa :
Combien il lui devait et demanda au  Savoir : « Qui m'a aidé? » 
« C'était le Temps » répondit le Savoir.
« Le Temps ?
Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ? »
Le Savoir sourit plein de sagesse et répondit :
« C'est parce que seul le Temps est capable,
De comprendre combien l'Amour est important dans la Vie. »

Mercredi 30 mai 2012 à 15:00

Tu es parti trop tôt...

Tu es parti trop tôt,
J'avais encore,
Tant de mots à te dire,
Tant de phrases à t'écrire.
Tant de gestes à te faire comprendre,
Tant de regards à te confier.
Tant de silence pour mieux t'aimer,
Tant de tout,
Pour former ce tout,
Qui étions nous....

Tu es parti dans ce monde inconnu,
Avec pour seul bagage,
Un ticket sans retour.
A jamais tu as fermé la porte,
De tes pensées les plus secrètes.

Ta maison aujourd'hui c'est l'horizon,
Tes yeux ce sont ces étoiles,
Qui me regardent et me guident.
Ton souffle c'est cette brise,
Qui me fait du bien sur mon visage.

Déjà dix ans...
Dix longues années,
Que tu as disparu...
Dix ans que je me souviens de toi ainsi.

Tu es parti sans me dire au revoir,
Sans me dire adieu.
Je suis triste...
Je t'aimais beaucoup,
Nous nous connaissions depuis toujours !!!
Je t'appelais papa,
Tu répondais oui ma chérie.

Que ton âme repose en paix pour toujours
Avec les artistes et les intellectuels,
Avec les âmes pures et belles comme la tienne.

Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais
A Jamais

Dimanche 20 mai 2012 à 23:27

Je t'aime, mois de Mai

Être né au mois de mai,
Est pour moi une grande fierté !
Mois au cours duquel le printemps,
Fier et toujours souriant,
Nous fait goûter de bons moments !

Mois de mai!
Mois d'une nature positivement transformée !
Mois qui nous procure gaité et tranquillité !
Fraicheur intense, vitalité, paix et bonheur !
Mois de métamorphose joyeuse et de bonne humeur !

Mois de mai!
Mois au cours duquel la vie se renouvelle!
Nos forêts, nos fleurs et les astres du ciel,
Nos animaux, nos reptiles et nos oiseaux,
La mer ,nos rivières et d'autres eaux.

Mois de mai!
Quelle merveille es-tu, ô mois de ma naissance !
Je me sens enchanté de saluer ta présence !
Tu me procures plein de raisons d'être fier!
De mettre en évidence tes retombées entières !

Mois de mai,
Mois qui nous accorde santé, vigueur et ravissement !
Mois où tout dans la nature est en épanouissement !
Nos forêts et notre environnement reverdissent,
Chassant comme par enchantement, l’air pâle et triste.

Être né au mois de mai,
Est pour moi une grande fierté !
Mois au cours duquel le printemps,
Charmant ,fier et souriant!
Nous fait vivre très joyeusement,
De délicieux et admirables moments !

Dimanche 20 mai 2012 à 23:26

 Tu arpentais les trottoirs de la nuit
Et un jour sans le vouloir, je t’avais suivie
A l’époque ma surprise fut très grande
Car j’étais trop petit pour comprendre.

J’ai encore cette vision musicale
Où pour Strasbourg Saint Denis c’était normal,
Dans ce bar les clients buvaient le champagne
Et que c’était ton refuge pour ne plus avoir mal.

Quand je pleurais tu me serrais dans tes bras
Et je t’aimais malgré tout ça
J’étais ton enfant, seulement un peu plus différent
Car je t’ai toujours aimée Maman.

Je te regardais avec amour
Moi, l’enfant que j’étais,
Tu étais si belle dans tes discours
Où tes absences m’habitaient.

Je me souviens aussi de tous ces amants
Qui souillaient ses draps blancs
Pour un quart d’heure ou pour une heure,
Ces hommes payaient toujours comptant.

Tu étais si belle à mon regard d’enfant
Qu’aujourd’hui je me demande encore
Si le temps a été le plus fort
De pouvoir te dire, je t’aime Maman.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:43

C’est bizarre comme quelques moments passés avec quelqu’un,
Blotti dans ses bras, tout contre lui,
Peuvent être des moments, merveilleusement magiques.

Son regard communiant le mien, son corps épousant le mien,
Et ses lèvres caressant les miennes.

La caresse élogieuse que le temps,
Nous a permis de savourer comme un soleil couchant,
Embrasant tendrement les flots de douceur.

Tu m’as demandé si je t’aimais,
Pourtant il ne m’a jamais semblé utile de le dire.
Sauf si à tout ce qui nous uni,
Je doive dire adieu.

Nous deux enlacés, corps et âmes liés,
Il m’a alors semblé que je te désirais depuis une éternité.

Tout a été si merveilleux,
Comme un sirop onctueux que mon corps frémit d’appétit.

Nos encore résonnent encore et je me sens tressaillir de désirs.
Désir d’être à nouveau à toi,
Que tu sois à nouveau en moi,
Que tu m’aimes encore une fois.

Dimanche 20 mai 2012 à 21:53

Je me rappelle avec nostalgie
Ces matins au goût magique,
Quand, dans le jardin,
Je restais ébahie
Devant un décors féerique.

Caché au milieu des crocus et des primevères,
Pluie de chocolats aux emballages arc-en-ciel,
Je m’en souviens comme si c’était hier
Toutes ces images ont encore une saveur de miel.

Et chaque année, à l’aube du dimanche pascal
Je retrouve l’esprit des Pâques du passé.
Pour moi, c’est un jour peu banal
Que je prends à cœur de savourer.

Pluie de chocolat et d’œufs colorés,
Cris de surprise des enfants ravis,
Chasse aux cadeaux que l’on a cachés,
C’est le charme de simples plaisirs de la vie.

Nous célébrons alors la renaissance
Comme nos ancêtres aux feux de Beltane
Mais nous en avons oublié le sens,
Eteint les brasiers et leurs grandes flammes.

Comme elle est loin cette fête de la fertilité
Où le dieu cornu ensemençait les champs,
Où il honorait la vierge qui lui était sacrifiée,
La prenait bestialement pour lui faire un enfant.

En ce jour naïf au passage à la vie,
Laissons-nous envahir par cette réminiscence,
Abandonnons-nous à nos désirs, nos envies,
A la vague païenne qui nous offre la transe.

Nous nous éveillerons alors heureux et comblés
D’une nuit de débauche repue de félicité,
Où, sans retenue, nous aurons honoré la fécondité
Par l’enchevêtrement de nos corps enlacés.

Dimanche 20 mai 2012 à 21:52

Ce matin dans mon village,
Les cloches tintent à l'unisson
En laissant sur leur passage
Des chocolats par millions.

Et ding et dong, les cloches résonnent
Qu'annoncent-elles donc si joyeusement ?
"Jésus renait, la vie rayonne
Fêtons cela allégrement !"

Au coeur des fleurs, dans les buissons
Cherchez partout petits enfants !
Le lapin de Pâques est un frippon
Il a caché très subtilement !

Même si son sens n'est plus si fort,
Même si son charme se fait moins grand,
Pâques vit et vivra encore
Pour le plaisir des petits et des gourmands.

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