Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Samedi 29 novembre 2014 à 23:08

Exister est un fait mais vivre est un art.
Sans nous demander notre avis,
Dieu nous a créés :
Il nous a donné l’Etre.
Donc nous existons.

C’est un fait et nous n’y pouvons rien.
Maintenant, il nous faut vivre.
Et là, nous sommes concernés,
Car nous sommes appelés à devenir :
Les auteurs de notre vie.

Telle une œuvre d’art,
Nous devons tout d’abord la vouloir,
Puis l’imaginer, la penser,
Enfin la réaliser, la modeler, la sculpter,
Et cela à travers tous les évènements heureux ou malheureux,
Qui surviennent sans que nous y puissions rien.

Et le meilleur éducateur de la vie,
C’est la vie elle-même,
Et l’expérience qu’on peut en tirer…

Nous avons parfois peur de nous ouvrir pleinement à la vie,
D’accueillir son flot impétueux.
Nous préférons contrôler nos existences,
En menant une vie étroite, balisée...
Avec le moins de surprises possibles…

L’être humain a peur de la vie,
Il est en quête de la sécurité de l’existence.
Il cherche, tout compte fait davantage à survivre qu’à vivre.

Or, survivre, c’est exister sans vivre....
C’est déjà mourir.
Passer de la survie à la vie,
C’est une des choses les plus difficiles qui soient !

De même,
Est-il si difficile et effrayant,
D’accepter d’être les créateurs de notre vie !

Nous préférons vivre comme des brebis,
Sans trop réfléchir...
Sans trop prendre de risques...
Sans trop oser aller vers nos rêves les plus profonds,
Qui sont pourtant nos meilleurs raisons de vivre.

Certes, nous existons, mais la question à nous poser,
Est la suivante :
Sommes-nous vraiment vivant ?

Samedi 29 novembre 2014 à 23:01

Bonjour mon corps,
C’est à toi que je veux dire aujourd’hui :

Combien je te remercie :
De m’avoir accompagné depuis si longtemps,
Sur les multiples chemins de ma vie.
Je ne t’ai pas toujours accordé l’intérêt...
L’affection ou simplement le respect que tu mérites.

Souvent je t’ai même ignoré,
Maltraité, matraqué de regards indifférents,
De silences pleins de doutes, de reproches violents.

Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé,
Que j’ai le plus trahi...
Et aujourd’hui, au mitan de ma vie,
Je te découvre un peu...
Avec des cicatrices secrètes,
Avec ta lassitude,
Avec tes émerveillements et tes possibles.

Je me surprends à t’aimer avec des envies de te câliner,
De te choyer, de te donner du bon...
J’ai envie de te faire des cadeaux uniques...
De dessiner des fleurs sur ta peau par exemple...
De t’offrir du Mozart.
De te donner les rires du soleil,
Ou de t’introduire aux rêves des étoiles.

Mon corps,
Aujourd’hui je veux te dire que je te suis fidèle.
Non pas malgré moi,
Mais dans l’acceptation profonde de ton amour.
Oui, j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps...
Que tu prenais soin de moi...
Que tu étais vigilant et étonnamment présent dans tous les actes de ma vie.

Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître ?
Pour me laisser être, grandir avec toi ?
Combien de maladies m’as-tu évitées ?
Combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie ?
Combien d’abandons as-tu acceptés pour me laisser entrer dans le plaisir ?

Bien sûr,
Il m’arrive parfois de te partager,
Et même de te laisser aimer par d’autres,
par une que je connais et qui t’enlèverait bien si je la laissais faire…

Mon corps,
maintenant que je t’ai rencontré :
Je ne te lâcherais plus…
Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune
Et quoi qu’il arrive nous vieillirons ensemble.

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