N'est-ce pas ?
Serré, tordu,
Caressé ou bien humé,
Nous l'aimons.
Nous cherchons ainsi,
A deviner ce qu'il renferme.
Mais entrouvrir les pages,
C'est courir le risque,
Qu'elles nous saisissent,
Et nous absorbent hors du temps.
Alors quand l'ouvrage,
N'est autre qu'un recueil de poésie,
Disons-le tout de suite,
Pour certain il devient difficile,
De ne pas y céder.
L'intérêt se fait plus grand,
Car nous connaissons,
Les plaisirs que recèlent cet art.
C'est l'envie de goûter,
Quelques vers qui s'animent.
D'entendre quelle musique,
Vont produire ses feuilles entres nos doigts.
Un recueil est un coffret de sens,
Qui n'accepte pour toute latitude,
Que notre esprit.
Et pour toute longitude,
Que notre coeur.
Ouvrez le pour que s'échappent,
Son essence, son parfum,
Ou bien ses couleurs,
Elles seront bientôt les vôtres.
Tout comme les pensées, rêveries,
Larmes et autres sourires,
Seront vos récompenses.
Nous l'avons compris,
La puissance évocatrice de la poésie,
N'est rien sans le lecteur,
Convaincus que son vécu et sa nature profonde,
Se confondent avec l'oeuvre de l'auteur.
Lire un poème,
C'est parfois se lire soi-même,
A travers un autre,
Pour ne plus former,
Qu'un ensemble transcendantale.