Grand'Mère me contait, avec son air charmant,
Comment on s'épousait en sa jeunesse austère,
Les deux enfants s'étaient distingués un moment,
Au sermon, sur le cours, dans un coin solitaire.
Sous l'azur étoilé de leurs clairs sentiments,
Ils marchaient enivrés d'extase et de mystère,
Sans fièvre ils attendaient l'heure du Sacrement,
Les yeux pouvaient parler...
Les lèvres se taire.
On s'aimait chastement, on n'avait qu'un amour,
Aujourd'hui l'on rirait de ces façons de faire,
On s'unit, on se quitte et ce n'est qu'une affaire...
Le noeud n'existe plus s'il peut se rompre un jour,
Et Grand'Mère ajouta :
Les heures sont si brèves,
Ah ! laissez-moi mourir avec mes derniers rêves !
Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.
Jeudi 31 mars 2011 à 17:54
Jeudi 24 mars 2011 à 17:52
Ils descendent à l'aube et, mus par l'habitude,
Aucun d'eux n'a jamais eu la moindre terreur,
Lorsque le sol au fond, en son grincement rude,
Glisse la cage en fer ce lugubre ascenseur.
Les vieux en ont tant vu....
Comment auraient-il peur ?
Les jeunes sur le pas de l'Ancien règlent leurs attitudes,
Ils sifflotent gaiement,
Ils ont la joie au coeur,
Le travail c'est le pain et non la servitude,
Mais tout à coup... la mine est en feu... c'est la mort.
La mort affreuse, dans les ténèbres, sous terre,
C'est la flamme qui tue ou le gaz délétère,
Et là-haut, dans l'angoisse horrible qui les tord,
Les petits orphelins et les pauvres grand'mères
N'ont que gémissements et que larmes amères.
Samedi 19 mars 2011 à 17:51
Ou sont t' elles ces années folles
Ou les rires coulaient a flots
Suivant les rivières ambrées de l' alcool
Qui l' espace d' une nuit noyaient mes maux
Ou sont les si nombreux amis
Que j'ai maintenant reniés
De par mon agoraphobie
Et mon excès de lacheté
Tout simplement parce que je ne les ai pas suivi
Lorsqu'ils ont pris en main leur destinée
Me laissant sur le banc de la vie
Sur lequel je suis coincé
Ou sont mes rêves d' enfant
Mes ambitions, mes espoirs
Abandonnés sur l' autel ardant
De mes illusions dérisoires
Ou sont les kilomètres avalés
Juste pour quelques paintes
Ou est le jeune homme éveillé
Devenu fatigues et plaintes
Ou sont les promesses d avenir
De bonheur et d' amour
D' un être en devenir
Sont t' elles perdues pour toujours
Mardi 15 mars 2011 à 17:49
Mes mots ne sont pas de la caligraphie
Qui de sa beauté nous enchante
Ils ne sont que le récit
D'un esprit qui déchante
Mon langage n'est pas élaboré
Mais mes maux eux le sont
Ils sont si durs a exprimés
Pour une âme qui touche le fond
Les lacérations de ma plume
Inflige à la feuille de papier
Saignent l' encre de l' amertume
De mes désirs envolés
Juste une trace indélebile
Des douleurs qui me rongent
Rendant mon existence volubile
Un interminable et infernal songe
Lundi 7 mars 2011 à 17:37
La mort n'est qu'un passage inéluctable.
Je l'ai emprunté.
Je suis maintenant ma route en toute sérénité.
Je suis resté moi-même,
l'être que vous avez connu.
Pourquoi pleurer, je n'ai pas changé !
Appelez moi toujours comme vous le faisiez avant
Je vous entendrai
Je continue de vous aimer.
Il faut reprendre le cours de votre vie.
Ne pas être triste
Le fil ne sera jamais coupé
J'ai pris une route différente
Je ne suis pas loin, juste à côté
Je fais partie de vos pensées.
Je vous demande de prier, d'enlever ce voile gris
Je suis en pleine lumière
Je suis sur que vous m'apercevez.
Mercredi 2 mars 2011 à 17:35
Telles les premières lueurs du soleil
Ta douceur me sort de mon sommeil
L'exquise vision de ton visage
M'entraîne dans un tendre voyage
La première étreinte langoureuse
Au contact de ta peau soyeuse
Tel la promenade du bienheureux
Transporte tout mon corps dans les cieux
L'envoûtante vision de ton regard
Dissipe dans mes yeux le brouillard
L'esquisse de ton sourire enchanté
Apparaît tel un voile rose nacré
Le doux son de ton rire exalté
Excite l'envie de t'embrasser
Le plissement de tes yeux souriants
Evoque l'immense tendresse d'un instant
Chaque retrouvaille déchaîne mon émoi
Chaque enlacement m'attire vers toi
Chaque bisou stimule mon amour
Chaque regard fait fondre mon coeur