Grand'Mère me contait, avec son air charmant,
Comment on s'épousait en sa jeunesse austère,
Les deux enfants s'étaient distingués un moment,
Au sermon, sur le cours, dans un coin solitaire.
Sous l'azur étoilé de leurs clairs sentiments,
Ils marchaient enivrés d'extase et de mystère,
Sans fièvre ils attendaient l'heure du Sacrement,
Les yeux pouvaient parler...
Les lèvres se taire.
On s'aimait chastement, on n'avait qu'un amour,
Aujourd'hui l'on rirait de ces façons de faire,
On s'unit, on se quitte et ce n'est qu'une affaire...
Le noeud n'existe plus s'il peut se rompre un jour,
Et Grand'Mère ajouta :
Les heures sont si brèves,
Ah ! laissez-moi mourir avec mes derniers rêves !
Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.
Jeudi 31 mars 2011 à 17:54
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