Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Jeudi 2 février 2012 à 16:11

Dans l’orage secret, dans le désordre extrême
Je n’ose m’avouer à moi-même que j’aime !
Cela m’est trop cruel, trop terrible… 

Mais j’aime ! Pourquoi je l’aime ainsi ? L’éclat de ses cheveux…
Sa bouche… Son regard !… Ce qu’elle veut, je veux.
Je ne vis que de la clarté de ses cheveux… 

Et je ne vis que du rayon de ce sourrire
Qui m’attendrit, et que j’appelle et je désire…
O miracle de ce miraculeux sourire !… 

Sa robe a des plis doux qui chantent…
Et ses yeux Gris-verts ont un regard presque… miraculeux…
J’adore ses cheveux et son front et ses yeux… 

Elle ne saura point, jamais, combien je l’aime
Cependant ! Car jamais ma jalousie extrême
Ne lui laissera voir, jamais, combien je l’aime !

Vendredi 27 janvier 2012 à 13:27

Je ne dois pas penser au passé,
Mais pas non plus l'oublier,
Je ne dois pas rêver du futur,
Puisqu'il n'est pas encore mûr,
Je dois vivre au présent,
Et trouver ce qui est important. 

Je me suis réveillée,
A côté de toi,
Tu as éveillé,
Ce qui dormait au fond de moi,
Tu as inspiré mon esprit,
Tu as enrichi ma vie. 

Je me dirige vers toi,
Sans m'approcher,
En restant chez moi,
Je me mets sur mes pieds. 

Pour ne jamais oublier,
Le passé,
Et accueillir l'avenir,
Puisqu'il va venir.

Vendredi 27 janvier 2012 à 13:19

Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive
Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive
Passe en rêvant sous son voile argenté ;
A l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite,
Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite,
Ecoute au fond des bois
Murmurer une voix :
Rappelle-toi.

Rappelle-toi, lorsque les destinées,
M'auront de toi pour jamais séparé,
Quand le chagrin, l'exil et les années,
Auront flétri ce coeur désespéré ;
Songe à mon triste amour,
Songe à l'adieu suprême !
L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
Tant que mon coeur battra,
Toujours il te dira Rappelle-toi. 

Rappelle-toi, quand sous la froide terre
Mon coeur brisé pour toujours dormira ;
Rappelle-toi, quand la fleur solitaire
Sur mon tombeau doucement s'ouvrira.
Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle
Reviendra près de toi comme une soeur fidèle.
Ecoute, dans la nuit,
Une voix qui gémit : Rappelle-toi.

Vendredi 27 janvier 2012 à 13:10

Je me souviens de toi telle que tu étais en ce dernier automne :
Un simple béret gris avec le cœur en paix.
Dans tes yeux combattaient les feux du crépuscule.
Et les feuilles tombaient sur les eaux de ton âme. 

Enroulée à mes bras comme un volubilis,
Les feuilles recueillaient ta voix lente et paisible.
Un bûcher de stupeur où ma soif se consume.
Douce jacinthe bleue qui se tord sur mon âme. 

Je sens tes yeux qui vont et l'automne est distant:
Béret gris, cris d'oiseau, cœur où l'on est chez soi
Et vers eux émigraient mes désirs si profonds
Et mes baisers tombaient joyeux comme des braises. 

Le ciel vu d'un bateau.
Les champs vus des collines:
Lumière, étang de paix, fumée, ton souvenir.
Au-delà de tes yeux brûlaient les crépuscules.
Sur ton âme tournaient les feuilles de l'automne.

Mercredi 28 septembre 2011 à 21:40

J'écris et cris,
L'écrit est un combat,
L'écriture est ma raison,
J'écris pour être,
J'écris pour vous. 

J'écris pour exister,
Il s'agit d'exister sans but,
D'exister sans plus,
Si je peux m'exprimer ainsi. 

Exister sans attendre,
Sans même une demande,
Sans recherche particulière,
Dans la simple délectation,
De sa propre présence.

Mercredi 28 septembre 2011 à 21:32

Dédiés à tous les PAPAS

 Mon Père aimé,
Mon Père à moi,
Toi qui me faisais bondir sur tes genoux,
Comme un chamois. 

Que pourrais-je Te dire,
Que tu ne sais déjà ?
Il faisait si doux,
Quand ton sourire éclairait tout,
Tout sous notre toit. 

Avec toi,
Je me sentais forte,
Je me sentais reine,
Surtout,
Quand je marchais,
A côté de Toi.

Dimanche 3 juillet 2011 à 1:00

Où sont passés nos moments de vie,
De peine et d'innocence,
Le temps passe et emporte avec lui les sensations,
Les images et les paroles. 

Aujourd'hui, qu'en reste-il ?
Et demain, après demain ?
Si on fait le vide autour d'un souvenir,
Il ne reste plus rien que ce souvenir dans l'infini qu'on a, 

On peut détruire le souvenir avec des mots,
Mais non la beauté de ce souvenir,
Ne plus se souvenir,
C'est peut être c'a vieillir. 

Le souvenir est poésie,
La poésie n'est que souvenir,
Comme le souvenir est voisin du remords,
Savoir c'est se souvenir. 

Le souvenir des peines est agréable,
Rien n'est plus vivant qu'un souvenir,
On n'invente qu'avec le souvenir,
Car le souvenir est le parfum de l'âme. 

C'est dans le souvenir,
Que les choses prennent leur vraie place,
Vivre c'est s'obstiner à achever un souvenir,
Le souvenir est le seul paradis,
Dont nous ne puissons être explusés.

Jeudi 31 mars 2011 à 17:54

Grand'Mère me contait, avec son air charmant,
Comment on s'épousait en sa jeunesse austère,
Les deux enfants s'étaient distingués un moment,
Au sermon, sur le cours, dans un coin solitaire.
Sous l'azur étoilé de leurs clairs sentiments,
Ils marchaient enivrés d'extase et de mystère,
Sans fièvre ils attendaient l'heure du Sacrement,
Les yeux pouvaient parler...
Les lèvres se taire.
On s'aimait chastement, on n'avait qu'un amour,
Aujourd'hui l'on rirait de ces façons de faire,
On s'unit, on se quitte et ce n'est qu'une affaire...
Le noeud n'existe plus s'il peut se rompre un jour,
Et Grand'Mère ajouta :
Les heures sont si brèves,
Ah ! laissez-moi mourir avec mes derniers rêves !

Samedi 19 mars 2011 à 17:51

Ou sont t' elles ces années folles
Ou les rires coulaient a flots
Suivant les rivières ambrées de l' alcool
Qui l' espace d' une nuit noyaient mes maux

Ou sont les si nombreux amis
Que j'ai maintenant reniés
De par mon agoraphobie
Et mon excès de lacheté

Tout simplement parce que je ne les ai pas suivi
Lorsqu'ils ont pris en main leur destinée
Me laissant sur le banc de la vie
Sur lequel je suis coincé

Ou sont mes rêves d' enfant
Mes ambitions, mes espoirs
Abandonnés sur l' autel ardant
De mes illusions dérisoires

Ou sont les kilomètres avalés
Juste pour quelques paintes
Ou est le jeune homme éveillé
Devenu fatigues et plaintes

Ou sont les promesses d avenir
De bonheur et d' amour
D' un être en devenir
Sont t' elles perdues pour toujours

Mercredi 28 juillet 2010 à 16:42


C'était te souviens tu,

Un soir d'automne,
Tu fredonnais une chanson,
Une chanson un peu monotone.  
Je remarquais ton rire moqueur,
Un rire que je désire,
Et je laissais un peu de mon coeur,
Après ton rire.
C'était te souviens-tu,
Un beau dimanche,
Je t'emmenais à Robinson,
En robe blanche,
Que de baisers et que d'amour.
Joyeux délire....
Je me suis grisée tout un jour,
De ton faux rire.
C'était te souviens-tu,
Un soir d'orage,
Une querelle sans raison,
Te mis en rage.
Puis brusquement sans un regret,
Sans rien me dire,
Tu partis....
Et moi je pleurais,
Va, tu n'auras rien à me dire,
Et crois-le pour te rassurer,
Je te promets de ne pas rire,
Si parfois je te vois pleurer.

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast