Je me rappelle avec nostalgie
Ces matins au goût magique,
Quand, dans le jardin,
Je restais ébahie
Devant un décors féerique.
Caché au milieu des crocus et des primevères,
Pluie de chocolats aux emballages arc-en-ciel,
Je m’en souviens comme si c’était hier
Toutes ces images ont encore une saveur de miel.
Et chaque année, à l’aube du dimanche pascal
Je retrouve l’esprit des Pâques du passé.
Pour moi, c’est un jour peu banal
Que je prends à cœur de savourer.
Pluie de chocolat et d’œufs colorés,
Cris de surprise des enfants ravis,
Chasse aux cadeaux que l’on a cachés,
C’est le charme de simples plaisirs de la vie.
Nous célébrons alors la renaissance
Comme nos ancêtres aux feux de Beltane
Mais nous en avons oublié le sens,
Eteint les brasiers et leurs grandes flammes.
Comme elle est loin cette fête de la fertilité
Où le dieu cornu ensemençait les champs,
Où il honorait la vierge qui lui était sacrifiée,
La prenait bestialement pour lui faire un enfant.
En ce jour naïf au passage à la vie,
Laissons-nous envahir par cette réminiscence,
Abandonnons-nous à nos désirs, nos envies,
A la vague païenne qui nous offre la transe.
Nous nous éveillerons alors heureux et comblés
D’une nuit de débauche repue de félicité,
Où, sans retenue, nous aurons honoré la fécondité
Par l’enchevêtrement de nos corps enlacés.
Ces matins au goût magique,
Quand, dans le jardin,
Je restais ébahie
Devant un décors féerique.
Caché au milieu des crocus et des primevères,
Pluie de chocolats aux emballages arc-en-ciel,
Je m’en souviens comme si c’était hier
Toutes ces images ont encore une saveur de miel.
Et chaque année, à l’aube du dimanche pascal
Je retrouve l’esprit des Pâques du passé.
Pour moi, c’est un jour peu banal
Que je prends à cœur de savourer.
Pluie de chocolat et d’œufs colorés,
Cris de surprise des enfants ravis,
Chasse aux cadeaux que l’on a cachés,
C’est le charme de simples plaisirs de la vie.
Nous célébrons alors la renaissance
Comme nos ancêtres aux feux de Beltane
Mais nous en avons oublié le sens,
Eteint les brasiers et leurs grandes flammes.
Comme elle est loin cette fête de la fertilité
Où le dieu cornu ensemençait les champs,
Où il honorait la vierge qui lui était sacrifiée,
La prenait bestialement pour lui faire un enfant.
En ce jour naïf au passage à la vie,
Laissons-nous envahir par cette réminiscence,
Abandonnons-nous à nos désirs, nos envies,
A la vague païenne qui nous offre la transe.
Nous nous éveillerons alors heureux et comblés
D’une nuit de débauche repue de félicité,
Où, sans retenue, nous aurons honoré la fécondité
Par l’enchevêtrement de nos corps enlacés.