Des mots. Comme des cailloux roulés par la vague,
Ils tintinnabulent et tombent sans sens aucun,
Chatouillent l’oreille qui aussitôt les élague,
Se perdent dans le brouillard d’un esprit hautain.
Rien n’atteint ce que l’animal tapis,
Qu’est l’ennui profond et tentaculaire,
A insidieusement endormi…
Il ne reste que stratégies amères.
Par la fenêtre s’envoler,
Pour rêveusement parcourir,
Le ciel gris, et, sans finir,
Las, sur les nuages voguer.
S’inventer des histoires,
Transformer pas à pas,
En délirante aura,
Un monde d’idées noires.
Cligner de l’œil;
Et lentement,
La table cueille,
Le front tombant.
Des mots,
De mort,
Des maux,
Encore.