Monrecueilmagiquedepoesie

La terreur que l'esprit,
Rencontre devant le corps,
A rendus fous,
D'innombrables immortels. 

Dans ce monde,
L'on n'a que la terreur pour se défendre,
Contre l'angoisse de nos mots. 

Les amants pensent à la mort et s'étreignent,
De nous tous qui vivons,
Ce sont eux les plus vivants, 

Une bonne terreur de temps en temps,
Remet parfois les idées en perspectives,
Car la terreur est le sentiment qui arrête l'esprit,
Nommer sa terreur est une bonne façon,
De la rendre plus que salutaire. 

Aucune cause juste soit elle,
Ne peut être servie par la terreur,
Car en vieillissant,
On apprend à troquer ses terreurs,
Contre ses ricanements.

La plaisanterie est une sorte de duel,
Ou il n'y a point de sang versé,
Car la plaisanterie est une chose serieuse,
Puisqu'elle sert souvent à véhiculé la vérité.

 L'homme est aveugle,
Laissez moi rire,
Car les soucis d'aujourd'hui,
Sont les plaisanteries de demain,
Alors rions donc immédiatement. 

Et si l'Histoire plaisantait,
Elle nous dirait surement,
Que l'homme quelqu'il soit,
Devrait rire et plaisanter,
Au moins une fois par mois.

N'embêter pas les humains avec vos idées farfelues,
Ou bien avec votre harcelement moral,
Les humains veulent simplement vivre,
Ils veulent prendre le temps de vivre,
Ils veulent reproduire la vie,
Pour se sentir vivre voir même revivre,
Ils veulent surtout vivre le plus longtemps possible,
Et non pas survivre dans une époque ou un monde qui n'est pas le leur. 

L'enfant se laisse vivre,
L'adolescent attend de vivre,
L'homme quant à lui essaye de vivre,
Et le vieillard de survivre. 

Vous avez peur de vivre,
Parce que vivre c'est prendre le risque de souffrir,
L'homme est né pour vivre,
Et non pas pour se préparer a vivre. 

Je ne me sens vivre,
Qu'à partir de l'instant ou je sens mon inexistence,
J'ai besoin de croire en cette inexistence,
Pour continuer à vivre. 

Vivre sans espoir,
C'est cesser de vivre,
Je veux vivre intensément,
Vivre tout simplement,
A quoi bon s'économiser ? 

On ne peux pas tout vivre,
Alors l'important est de vivre l'essentiel,
Et chacun de nous,
A " son essentiel". 

Vivre c'est bien,
Savoir vivre c'est mieux,
Survivre c'est sans doute le problème des hommes de demain,
Mais qu'est-ce que demain ?
C'est une simple illusion du passé, du présent et du futur.

Le passé est la seule réalité humaine,
Tout ce qui est, est passé,
Le temps passe si vite,
Qu'on ne le voit pas passer. 

Et pourtant il passe,
Il ne fait que c'a,
Il fait aussi vieillir. 

Mon dieu que le temps passe vite,
Ah si on pouvait le regarder passer,
Mais hélas,
On passe avec lui. 

Ne perdons rien du passé,
Car ce n'est qu'avec le passé,
Que l'on fait l'avenir,
Car le seul charme du passé,
C'est qu'il est le passé. 

Le temps est le rivage de l'esprit,
Tout passe devant lui,
Et nous croyons,
Que c'est lui qui passe devant nous. 

Le temps passe,
Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe,
Il y a quelque chose dans le monde et dans l'univers,
Qui s'efface. 

Laissons le passé être le passé,
Le présent est fait de déformations du passé,
Et d'ébauches imprécises de l'avenir,
Et quoi que l'on fasse,
Le présent n'est qu'une vaste et bruyante fabrique du passé. 

Mon passe-temps préféré c'est :
Laisser passer le temps,
Avoir du temps,
Prendre son temps,
Perdre son temps,
Vivre à contretemps. 

C'est pendant que l'on calcule,
Que l'on analyse les pours et les contres,
Que la vie passe,
Et qu'il ne se passe rien. 

Le passé appartient au passé,
Il ne doit pas jeter son ombre douloureuse sur le présent,
Le passé est bien passé,
A le remuer, 
Trouve-t'on autre chose qu'amertume ? 

L'homme passe sa vie à raisonner sur le passé,
A se plaindre du présent,
A trembler pour l'avenir,
Car il est absurde de regarder le passé,
Que de vouloir organiser l'avenir.

Le pouvoir doit se définir par la possibilité d'en abuser,
Ceux qui croyent que le pouvoir est amusant,
Confondent "pouvoir" et "abus de pouvoir",
Le pouvoir corrompt,
Le pouvoir absolu corrompt absoluement. 

On n'acquiert tout pouvoir sur les autres,
Qu'en renonçant à tout pouvoir sur soi-même,
Le pouvoir, de même que l'amour,
L'art ou bien la découverte,
Prennent leurs racines dans la mort. 

Depuis que l'homme existe,
L'idéal n'a pas plus de pouvoir,
Que le pouvoir n'a d'idéal,
Tout pouvoir sans contrôle rend fou,

Tout pouvoir humain,
Est composé de patience et de temps,
Car les gens patients veulent et veillent.

Même sans espoir,
La lutte est aussi un espoir,
La lutte de l'homme contre le pouvoir,
C'est la lutte de la memoire,
Contre l'oubli. 

Lutter ce n'est pas avancer,
Le passé, c'est le trésor des vieux,
Ils y trouvent leurs souvenirs,
Le film de leurs luttes et de leurs erreurs. 

Là où il n'y a pas de lutte,
Il n'y a pas de génie,
Vivre c'est lutter contre les démons,
Ceux du coeurs et du cerveau. 

L'art naît de contraintes,
Vit de luttes et meurt de libertés,
Lutte ! O Ralume donc cette lumière qui s'éteint. 

On est pas homme si on n'est pas libre,
Etre libre c'est :
DECIDER,
Se CONSTITUER,
C'est LUTTER et GRANDIR. 

Car l'histoire n'est pas dans les mots,
Elle est dans la lutte.
Car pour lutter contre le présent,
Et créer l'avenir,
Le passé est bien souvent,
L'arme la plus efficace.
Pour s'en sortir.

Où sont passés nos moments de vie,
De peine et d'innocence,
Le temps passe et emporte avec lui les sensations,
Les images et les paroles. 

Aujourd'hui, qu'en reste-il ?
Et demain, après demain ?
Si on fait le vide autour d'un souvenir,
Il ne reste plus rien que ce souvenir dans l'infini qu'on a, 

On peut détruire le souvenir avec des mots,
Mais non la beauté de ce souvenir,
Ne plus se souvenir,
C'est peut être c'a vieillir. 

Le souvenir est poésie,
La poésie n'est que souvenir,
Comme le souvenir est voisin du remords,
Savoir c'est se souvenir. 

Le souvenir des peines est agréable,
Rien n'est plus vivant qu'un souvenir,
On n'invente qu'avec le souvenir,
Car le souvenir est le parfum de l'âme. 

C'est dans le souvenir,
Que les choses prennent leur vraie place,
Vivre c'est s'obstiner à achever un souvenir,
Le souvenir est le seul paradis,
Dont nous ne puissons être explusés.

Quoi de plus inhumain,
Qu'un sacrifice humain,
Car la seule foi qui peut vaincre,
C'est celle qui ne s'arrête pas devant les sacrifices,
Il faut faire le sacrifice de ses préférences,
Mais pas de ses convictions. 

Le sacrifice de soi,
Est une chose qui devrait être interdite,
Cela démoralise les gens,
Pour lesquels on se sacrifie. 

Celui qui recherche l'aventure,
La rencontrera à la mesure de son courage,
Celui qui cherche le sacrifice,
Sera sacrifier à la mesure de sa pureté. 

Les sacrifices sont le prix de l'indépendance,
On ne bâtit pas un avenir,
Sur des souvenirs et des sacrifices,
Il y a deux manières de vaincre :
Celle qui conduit au triomphe,
Et celle qui mène au sacrifice.

Destinés, nous étions tous les deux destinés ...
Chacun est-il maitre de son destin,
Ou sommes - nous juste les jouets de la fatalité,
Comment savoir ? 

Fataliste ou pas,
Nous avons tous un destin,
Nous ne choisissons point,
Notre destin choisit,
Et la sagesse est de nous montrer digne de son choix,
Et cela quel qu'il soit. 

Demain sera t-il meilleur,
L'avenir est toujours flou,
Pouvons nous agir sur notre futur,
Et prendre les choses en main,
Ou bien sommes - nous victime de la fatalité. 

Il faut toujours un coup de folie,
Pour construire un destin,
Nous croyons conduire le destin,
Mais c'est toujours lui qui nous mène?
Nous aurons le destin,
Que nous aurons mérité. 

Le destin bat les cartes,
Mais c'est nous qui les jouons,
On ne peut rien changer à son destin,
Ce qu'un homme pense de lui-même,
Voila ce qui règle,
Ou plutôt indique son destin,
Car créer c'est aussi donner une forme à son destin.