Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Jeudi 2 février 2012 à 23:13

Aujourd'hui c'est ma fête,
Alors je vais me faire sauter,
Sur ce corps rigide je vais m'étaler. 

Puis doucement vous allez me chauffer,
Je sais que vous me préférez,
Quand j'ai la peau dorée. 

Vous respirez mon odeur ,
Ca vous donne de l'ardeur,
Je sais que vous allez me déguster,
Par petites bouchées. Hummmmm 

Sur moi vous étalerez,
Plein de douceur j'en suis sur
Chantilly, miel ou confiture!
Et avec de la chance, pourquoi pas,
Mme recouvrir le corps de Nutella. Hummmmmm 

Aujourd'hui je vais me faire sauter,
Car aujourd'hui c'est ma fête!!
Pas besoin d'attendre la chandeleur !!
En toutes occasions, MANGEZ DES CREPES!!

Jeudi 2 février 2012 à 16:35

Nous aurions pu nous rencontrer
Dans la forêt du Nomensland,
Tu aurais pu être ma Fée,
Moi, ton enchanteur de légende. 

J'aurais été cachée dans les amas de feuilles,
N'ayant pu du passé nullement faire un deuil,
Je t'aurais reconnu. 

Doucement les feuilles auraient frémi pour toi l'inconnu.
Serais-tu l'Enchanteur, à la potion magique,
Revenu d'autrefois, plus que jamais mystique ? 

Je serais descendu,
Toucher ta main en disant je suis là, j'existe…,
Malgré les temps passés, j'ai retrouvé ta piste. 

Quel est ton nom, enchanteur de légendes ?
La raison de mon âme et mon cœur en dépendent…
L'air est si doux ce soir,
Que le bruissement des feuilles on peut entendre. 

Nous nous conterons nos édits,
Car sur ce lit douillet on pourrait s'étendre.
Sur un tapis de mousse au fond de ces grands bois

Qui peut savoir ce qui fut ainsi révélé ?
Le Ciel est seul témoin des secrets d'autrefois
Et lui-seul peut prétendre à toute Vérité.

Jeudi 2 février 2012 à 16:32

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement. 

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson 

J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne 

Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes 

N'est-ce pas un sanglot que la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues. 

Terre, terre, voici ses rades inconnues.
Je sais je sais... Tout est à faire
Dans ce siècle où la mort campe,
Rend moi service : Va voir dans la stratosphère. 

Si c'est la paix
Éteint ici,
Car Là-bas,
Le feu court on voit bien comment
Puisqu'une personne attise toujours les braises. 

Dans le monde une personne rêve,
Elle rêve tout simplement à la trêve,
Car c'est la paix qui force le crime
À s'agenouiller dans l'aveu
Et qui crie aux victimes et combattants.

 

HALTE AU FEU !!!!!!!!!!!!!!!!

Jeudi 2 février 2012 à 16:29

Pour lui prouver que je l’aime plus que moi-même,
Je donnerai mes yeux à la femme que j’aime. 

Je lui dirai d’un ton humble, tendre et joyeux :
Ma très chère, voici l’offrande de mes yeux. 

Je te donnerai mes yeux qui virent tant de choses.
Tant de couchants et tant de mers et tant de roses. 

Ces yeux, qui furent miens, se posèrent jadis
Sur le terrible autel de l’antique Eleusis, 

Sur Séville aux beautés pieuses et profanes,
Sur la lente Arabie avec ses caravanes. 

J’ai vu Grenade éprise en vain de ses grandeurs
Mortes, parmi les chants et les lourdes odeurs. 

Venise qui pâlit, Dogaresse mourante,
Et Florence qui fut la maîtresse de Dante. 

J’ai vu l’Hellade où pleure un écho de syrinx,
Et l’Egypte accroupie en face du grand Sphinx, 

J’ai vu, près des flots sourds que la nuit rassérène,
Ces lourds vergers qui sont l’orgueil de Mytilène. 

J’ai vu des îles d’or aux temples parfumés,
Et ce Yeddo, plein de voix frêles de mousmés. 

Au hasard des climats, des courants et des zones,
J’ai vu la Chine même avec ses faces jaunes… 

J’ai vu les îles d’or où l’air se fait plus doux,
Et les étangs sacrés près des temples hindous, 

Ces temples où survit l’inutile sagesse…
Je te donne tout ce que j’ai vu, ma maîtresse ! 

Je reviens, t’apportant mes ciels gris ou joyeux.
Toi que j’aime, voici l’offrande de mes yeux.

Jeudi 2 février 2012 à 16:27

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. 

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux. 

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? 

- Ô douleur ! Ô douleur ! Le temps mange la vie,
Et l'obscur ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

Jeudi 2 février 2012 à 16:22

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. 

Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur. 

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon. 

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs,
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. 

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports,
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante :
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts. 

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : « Nulle part le bonheur ne m'attend. » 

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. 

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours. 

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ;
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,
Je ne demande rien à l'immense univers. 

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ! 

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !
 

Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi reste-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi. 

Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !

Jeudi 2 février 2012 à 16:20

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées, 

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté. 

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur ,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides. 

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ; 

Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !

Jeudi 2 février 2012 à 16:17

La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers. 

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. 

Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, 

Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens

Jeudi 2 février 2012 à 16:15

Si je te parle c'est pour mieux t'entendre
Si je t'entends je suis sûr de te comprendre 

Si tu souris c'est pour mieux m'envahir
Si tu souris je vois le monde entier 

Si je t'étreins c'est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir 

Si je te quitte nous nous souviendrons
En te quittant nous nous retrouverons

Jeudi 2 février 2012 à 16:11

Dans l’orage secret, dans le désordre extrême
Je n’ose m’avouer à moi-même que j’aime !
Cela m’est trop cruel, trop terrible… 

Mais j’aime ! Pourquoi je l’aime ainsi ? L’éclat de ses cheveux…
Sa bouche… Son regard !… Ce qu’elle veut, je veux.
Je ne vis que de la clarté de ses cheveux… 

Et je ne vis que du rayon de ce sourrire
Qui m’attendrit, et que j’appelle et je désire…
O miracle de ce miraculeux sourire !… 

Sa robe a des plis doux qui chantent…
Et ses yeux Gris-verts ont un regard presque… miraculeux…
J’adore ses cheveux et son front et ses yeux… 

Elle ne saura point, jamais, combien je l’aime
Cependant ! Car jamais ma jalousie extrême
Ne lui laissera voir, jamais, combien je l’aime !

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