Nous aurions pu nous rencontrer
Dans la forêt du Nomensland,
Tu aurais pu être ma Fée,
Moi, ton enchanteur de légende.
J'aurais été cachée dans les amas de feuilles,
N'ayant pu du passé nullement faire un deuil,
Je t'aurais reconnu.
Doucement les feuilles auraient frémi pour toi l'inconnu.
Serais-tu l'Enchanteur, à la potion magique,
Revenu d'autrefois, plus que jamais mystique ?
Je serais descendu,
Toucher ta main en disant je suis là, j'existe…,
Malgré les temps passés, j'ai retrouvé ta piste.
Quel est ton nom, enchanteur de légendes ?
La raison de mon âme et mon cœur en dépendent…
L'air est si doux ce soir,
Que le bruissement des feuilles on peut entendre.
Nous nous conterons nos édits,
Car sur ce lit douillet on pourrait s'étendre.
Sur un tapis de mousse au fond de ces grands bois
Qui peut savoir ce qui fut ainsi révélé ?
Le Ciel est seul témoin des secrets d'autrefois
Et lui-seul peut prétendre à toute Vérité.