Derrière les petits soldats,
Qui marchent musique en tête,
Je trouve que c'est charmant,
De s'en aller gaiement,
Suivre le régiment,
J'aime marcher au pas,
Derrière les petits soldats.
Marchand au pas un regiment s'avance,
L'on vois passer ces joyeux fantassins,
Au milieu d'eux le drapeau se balance,
Et les clairons reprennent leurs refrains,
Et la musique fait sa réplique.
Et la le bruit de tambours reveillent les faubourgs,
La cantinière s'en va légère,
Et le tanbour major,
Brille jallonné d'or.
En les voyant le kepi sur l'oreille,
Pour defiler cranement et joyeux,
Au milieu d'eux un espoir se réveille,
Et le bonheur brille dans tous les yeux.
Une fillette leur fait risette,
Et tous les citadins près d'eux tapent des mains,
Chacun s'empresse plein d'alegresse
De montrer leurs gaïtés et leurs fierté.
Déjà le bruit s'éloigne dans l'espace,
Ils sont passés ces joyeux batailleurs,
De loin en loin leur colonne s'efface,
Mais on entend encore les clairons.
Marche guerrière,
Rapide et fière,
Toi qui guide nos soldats,
Sous le feu des combats.
De la victoire,
Ou de la gloire,
On sut montrer souvent,
Notre étendard flottant.
Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.
Samedi 2 avril 2011 à 17:56