Monrecueilmagiquedepoesie

On devrait toujours dire "Je t'aime",
A ses parents quand on les quittent,
Ou quand on les a au téléphone,
Ne serait-ce que deux minutes.

Même si on sait,
Si l'on est persuadé,
Qu'on les reverra bientôt,
Il faudrait toujours terminer sa phrase par:
"Je t'aime".

Car la voix de notre mère,
Ou bien celle de notre père,
Leurs amours,
Leur(s) présence(s) auprès de nous,
Chaque jour,
Chaque nuit quand il le faut,
C'est leur cadeau,
Le cadeau que chaque parent devrait faire à son enfant,
Et que leur enfant devra leur rendre un jour.

Seul(e) ce soir,
Attendant ton retour,
Je m’autorisai,
Quelques libertés.

J’invitai à souper :
Quelques diables de passage,
Échappés de leur cage,
Ou d’un songe éveillé.

Des trolls anisés...
Aux saveurs de gentiane.
Des elfes et des fées...
Et des senteurs de paix.

À minuit dix,
je pense à toi....
Tu es sortie au cinéma.
Je me langui de ta présence,
Alors reviens moi vite,
Je t'en prie !!!!

Suprême étonnement,
Inexplicable merveille.
D'un état pur exister,
D'un souffle inconscient respirer.

Voir, entendre et sentir,
Etre un humain pensant.
De milliards d'idées irradier l'univers,
Et dans l'immensité lire des merveilles.

Écouter les voix imperceptibles,
Murmurant dans la nature.
Écrire et transmettre son savoir,
Aux générations futures et passées,
Tels sont les grands missels du Cosmos,
Et nous devons les conserver.

Les liens du sang sont t-ils vraiment les plus forts ?

Moi je pense que oui...

 

Car parfois,

Les guerriers dressent les membres d'une même famille,

Les uns contre les autres.

Pères contre fils, frères contre frères...

Mais c'est le destin qu'il faut blâmer,

Rien d'autre...

Dans ce monde,

Les circonstances peuvent provoquer les pires tragédies,

Mais à leur naissance et pendant leur enfance, 

Tous ceux et celles qui sont amenés à se combattre,

On connus et partagés l'amour de leurs parents,

De leurs frères, de leurs soeur...

Par conséquent,
Ils ne peuvent jamais vraiment oublier,

Le temps ou la confiance et la joie les unissaient.

Alors oui les liens de sang sont les plus forts....

Et vous qu'en pensez-vous ?

T'en souviens tu grand-mère ?
Moi je m'en souviens, c'était hier...

La vie m'ouvrait grandes ses portes,
Avide de tout connaitre peu importe.
Les routes à prendre ou à dévier,
Pour tout découvrir et à tout goûter.

Que sont devenus nos cris joyeux ?
Eclats de rire, à qui mieux mieux...
Les rondes à la récréation,
Les devoirs à la maison,
Les dimanches tous à la messe,
Sans oublier de passer à confesse.

Qu'est devenue l'insouciance,
Que j'avais dans mon enfance.
Dimanches, pique-nique dans les pinèdes,
Par temps lourd dans les chaumières.

On avait la nature en fête,
Des espoirs plein la tête.
Comment revenir sur un passé,
Qu'est pour toujours oublié ?

Les cris lointains d'enfants joueurs,
La sieste des parents à l'ombre d'un pin parasol,
Le retour à la maison en chantant,
Tous en choeur, parents et enfants.

Qu'est devenue cette joie d'antan,
Je ne le retrouve à aucun moment.
Les soirs d'hiver passés au coin du feu,
Ecoutant les histoires à dormir debout.

Une lampe à pétrole qui rechauffait l'ambiance,
Les flammes se mouraient dans une dernière danse.
Que sont devenues les veillées,
Où tant d'histoires ont été narrées.
Seule la cuisine éclairée et chauffée,
Le froid sous l'édredon nous poussait.
Dehors la nuit glaciale soufflait le vent,
Avant le sommeil s'agitait l'imagination.

C'est loin, si loin...
Mais je m'en souviens...

Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir,
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer,
Et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement.
Je vous souhaite surtout d'être vous.

Je pense que l'on ne peut jamais oublier,
Quelqu'un qui a vraiment compté.
Je pense aussi que quelque part,
On ne peut pas cesser de l'aimer.

Un beau jour,
On a juste pris conscience,
Qu'il était temps d'avancer,
Et qu'il fallait tourner la page.

Alors on a rangé cette personne,
Dans un coin de notre coeur,
Dans un petit coffre à souvenirs,
Auquel on ne touche plus que très rarement.

Et on a fait de la place :
C'est pourquoi il est possible d'aimer,
Plusieurs personnes au cours de notre vie.

Quand on est trop sensible,
On a des hauts et des bas.
Un rien peut nous faire pleurer,
Mais une gentillesse on ne l'oublie pas.

Pas facile de toujours penser...
Et si on nous parle un peu brusquement,
Tout de suite on se dit :
Qu'on nous aime moins qu'avant.

Je crois que c'est nous qui aimons trop les gens.
Nos ami(e)s,
Nos connaissances,
Et nos parents,
On veut tellement leur faire plaisir...

Le manque de confiance en nous,
Ne nous aide pas du tout,
Mais avec quelques mots d'encouragement,
On reprend un peu confiance.

Si on pouvait un jour changer,
Et arrêter d'avoir de la peine,
Pour tout ce qui peut nous arriver,
Alors l'espoir renaîtrait...

On me demande souvent :
Pourquoi tu ne fait pas comme tout le monde ?
Et je réponds :
Faire comme tout le monde c'est :
Faire comme n'importe qui
Et...
Je ne suis pas n'importe qui !!!!
Je suis moi !!!!
Moi,
Avec ma propre personnalité !!!!
Et...
Je vais pas changer !!!