Mercredi 19 mars 2014 à 21:40
Sur leurs chevelures,
Autrefois à la couleur d'ébène,
Le temps à déposé,
Une fine pluie d'étoiles,
Comme un voile argenté.
Assis sur ce banc,
En cette place ombragée,
Main dans la main,
Sur genoux posés,
Ils ne se parlent pas,
Ils se regardent.
Leurs regards seuls,
Suffisent à deviner l'autre,
Car de toute évidence,
Les sons n'arrivent plus,
Ni à les troubler,
Ni à les effarouchés.
Ils ont tous entendus...
Ils ont tous écoutés...
Les mots...
Et les maux de chacun...
Maintenant,
Ils ne leur reste juste en résonance,
Que leurs mots d'amour,
Si longtemps proclamés.
Ils sont là...
Posés comme une évidence,
À "regarder" le temps,
Doucement s'écouler.
Ils sont là...
Pour combien de temps encore ?
Ils sont là...
Et ne savent pas,
Qu'à tous ils vont manquer...
Ils sont là, Et demain ?
Demain viendra se poser,
Un autre amour,
Avec toute sa spontanéité,
Avec toute son insouciance,
Avec toute sa légèreté.
Ils s'ouvriront à cet avenir incertain,
Sans chemin tracé,
Mais oh combien délicieux,
À goûter...
À savourer...
À vivre tout simplement.