Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Lundi 2 juillet 2012 à 21:04

 
Quel heure, il pouvait bien être,
Je ne m'en souviens plus !
J'étais assise sur un grosse pierre grise
Tout près de la rivière,
J'écoutais,
Un peu hébétée,
Le chant de l'eau qui coule,
Qui a coulée,
Qui coulera encore lorsque je partirai.

Je regardais,
Les yeux un peu vague le bleu du ciel,
Puis mon regard s'attardait aux vert des arbres
Et revenait encore à la pureté du ciel.

Tout à coup
Un joli papillon vint danser,
Bleu je crois, rien d'extraordinaire,
Mais il voletait à cinq ou six pieds,
Au dessus de ma tête.
Il zizzaggait,
En prenant soin de rester dans mon champs de vision
Quant tout à coup,
Le bruit d'un battement d'ail associé à un claquement de bec.
Le petit papillon qui réussit à s'échapper,
Fut pris bien malgré lui,
Dans un second claquement de bec
C'est ainsi que le papillon n'existait plus...
L'oiseau a passé son chemin,
A la recherche, déjà, d'un autre insecte...

A nouveau
Le bruit de la rivière parvint à mes oreilles...
Bruissement d'éternité !!!!
Mon regard tangua un moment,
Vers cette rivière jusqu'au point de ciel bleu,
Ou voletait l'instant d'avant un joli petit papillon.

Il était :
Sûrement à l'heure ou le vent tombe,
Ou l'air est le plus calme.
Hébétée, je l'étais un peu plus,
Malgré tout cela,
J'écoutais le bruit de la rivière,
Le chant de l'eau qui coule,
Qui a coulé et qui coulera.

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