Quand l’abeille, au printemps,
Confiante et charmée.
Sort de la ruche,
Et prend son vol au sein des airs.
Tout l’invite et lui rit,
Sur sa route embaumée.
L’églantier berce au vent,
Ses boutons entre ouverts.
La clochette des prés,
S'incline avec tendresse.
Sous le regard du jour,
Son front pâle et léger.
L’abeille cède,
Emue au désir qui la presse.
Elle aperçoit un lis,
Et descend s’y plonger.
Une fleur est pour elle,
Une mer de délices.
Dans son enchantement,
Du fond de cents calices.
Elle sort trébuchant,
Sous une poudre d’or.
Son fardeau l’alourdit,
Mais elle vole encore.
Une rose est là-bas,
Qui s’ouvre et la convie.
Sur ce sein parfumé,
Tandis qu’elle s’oublie.
Le soleil s’est voilé,
Poussé par l’aquilon.
Un orage prochain,
Menace le vallon.
Le tonnerre a grondé,
Mais dans sa quête ardente,
L’abeille n’entend rien, ne voit rien, l’imprudente !
Sur les buissons en fleur,
L’eau fond de toute part.
Pour regagner la ruche,
Il est déjà trop tard.
La rose si fragile,
Et que l’ouragan brise.
Referme pour toujours,
Son calice odorant.
La rose est une tombe,
Et l’abeille surprise.
Dans un dernier parfum,
S’enivre en expirant.
Tout est fleur aujourd’hui,
Tout sera miel demain.
Elle rêver déjà d'un abri,
Dans sa ruche immortelle.
Confiante et charmée.
Sort de la ruche,
Et prend son vol au sein des airs.
Tout l’invite et lui rit,
Sur sa route embaumée.
L’églantier berce au vent,
Ses boutons entre ouverts.
La clochette des prés,
S'incline avec tendresse.
Sous le regard du jour,
Son front pâle et léger.
L’abeille cède,
Emue au désir qui la presse.
Elle aperçoit un lis,
Et descend s’y plonger.
Une fleur est pour elle,
Une mer de délices.
Dans son enchantement,
Du fond de cents calices.
Elle sort trébuchant,
Sous une poudre d’or.
Son fardeau l’alourdit,
Mais elle vole encore.
Une rose est là-bas,
Qui s’ouvre et la convie.
Sur ce sein parfumé,
Tandis qu’elle s’oublie.
Le soleil s’est voilé,
Poussé par l’aquilon.
Un orage prochain,
Menace le vallon.
Le tonnerre a grondé,
Mais dans sa quête ardente,
L’abeille n’entend rien, ne voit rien, l’imprudente !
Sur les buissons en fleur,
L’eau fond de toute part.
Pour regagner la ruche,
Il est déjà trop tard.
La rose si fragile,
Et que l’ouragan brise.
Referme pour toujours,
Son calice odorant.
La rose est une tombe,
Et l’abeille surprise.
Dans un dernier parfum,
S’enivre en expirant.
Tout est fleur aujourd’hui,
Tout sera miel demain.
Elle rêver déjà d'un abri,
Dans sa ruche immortelle.