Ce n'est pas la jeunesse,
Mais la vieillesse qui n'a pas d'âge,
Dans la vieillesse de vos parents,
Souvenez vous de votre enfance,
L'enfance, c'est l'envers de la vieillesse,
C'est ne rien savoir,
Et pouvoir tout faire.
L'existence de l'homme ,
Porte la vieillesse du monde,
La vieillesse nous apporte plus de rides,
En l'esprit qu'au visage.
La vieillesse qui est une déchéance pour les êtres ordinaires,
Et pour les hommes de génie,
Une apothéose.
Le philosophe se doit de regarder la vieillesse comme un préjugé,
O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie !
N'aie-je donc tant, tant vécu que pour cette infamie ?
Les conseils de la vieillesse éclairent sans réchauffer comme le soleil d'hiver.
Si la jeunesse est la plus belle des fleurs,
La vieillesse elle au contraire,
Est le plus savoureux des fruits,
Tu récolteras dans ta vieillesse,
Les fruits de ta conduite,
Sois joyeux à dix-huit ans,
Sérieux à vingt-cinq ans,
Sage à trente,
Et tu seras riche à quarante ans.