Les couleurs,
Les rumeurs,
S'éteignent peu à peu,
Et l'enchantement du soir s'achève,
Et tout est bleu !!!!
Ineffaçable minute où l'âme de la foule,
Se sent mourir un peu dans le jour qui s'écoule.
Et le coeur va flottant vers de tendres hasards
Dans l'ombre qui s'étoile aux lanternes des chars.
Premiers soirs de printemps : brises, légères fièvres !
Douceur des yeux ! ... tiédeur des mains ! ... langueur des lèvres !
Et l'amour, une rose à la bouche, laissant
Traîner à terre un peu de son manteau glissant,
Nonchalamment s'accoude au parapet du fleuve,
Et puisant au carquois d'or une flèche neuve,
De ses beaux yeux voilés, cruel adolescent,
Sourit, silencieux, à la nuit qui consent.
Les rumeurs,
S'éteignent peu à peu,
Et l'enchantement du soir s'achève,
Et tout est bleu !!!!
Ineffaçable minute où l'âme de la foule,
Se sent mourir un peu dans le jour qui s'écoule.
Et le coeur va flottant vers de tendres hasards
Dans l'ombre qui s'étoile aux lanternes des chars.
Premiers soirs de printemps : brises, légères fièvres !
Douceur des yeux ! ... tiédeur des mains ! ... langueur des lèvres !
Et l'amour, une rose à la bouche, laissant
Traîner à terre un peu de son manteau glissant,
Nonchalamment s'accoude au parapet du fleuve,
Et puisant au carquois d'or une flèche neuve,
De ses beaux yeux voilés, cruel adolescent,
Sourit, silencieux, à la nuit qui consent.