En ma vie triste et solitaire,
Toi seule me rends joyeux,
Mais j'ai du fuïr la terre,
Et longtemps je ferme les yeux.
Alors je te vois apparaître,
Dans le miroir du souvenir,
En un songe, beau peut être,
Qui ne devrait pas finir.
Je revois ta frimousse, mon amant,
Sous tes beaux cheveux dorés,
Avec les beaux yeux d'un ange,
Que j'ai si souvent baisés.
Je revois ton corps nu,
D'où la chemise à glissée,
Je revois ta gorge menue,
Que ne pali même pas le corset.
Je revois ton spacieux sourire,
Je me souviens de ton corps parfumé,
Qu'emporte l'air que tu respire,
Et mes suis grisée de tes baisers.
Je t'ai pourtant quitté ma chérie,
Mais ce n'est qu'un rêve joyeux,
Et je me retourne triste et solitaire.