Un être pleure,
Un être pleure. Un autre reste sans cœur.
Le Sud meurt. Le Nord remplit d'or ses demeures.
Moi, je consomme pendant que d'autres se consument
Je suis un con en somme car l'autre sa souffrance seul assume.
Ma vie comble mes envies. Sa seule envie rester en vie.
J'écris, deale de la poésie. Lui pousse un cri, survit.
Ce monde ment, se ment. Alors, que celui qui ment, songe !
Que puis-je faire, mon frère, contre cet enfer qui te ronge ?
Mon encre, pour toi, dessine des mots.
Une ancre pour que se dessine une vie sans maux.
Mélange d'espoir et de doutes
Que les anges montrent d'autres routes.
Alors les cœurs s'ouvriront.
Les êtres jamais plus souffriront.
Ethiopie, Somalie et d'autres encore.
L'utopie de la poésie vous remplit d'or.