Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Samedi 3 mars 2012 à 15:26

Je ne suis qu'un esprit,
Une âme détruite par la vie.
Je ne suis qu'une ombre meurtrie,
Survivante de l'éternelle agonie.

Une pensée noire,
Un souffle glacé.
Comment ais-je pus croire
Qu'un jour je mourrais en paix?

Rongée, torturée
Par la souffrance du passé,
Je n'ai plus rien désormais.
Je ne peux que rêver,
D'une vie que je n'aurais jamais.

Samedi 3 mars 2012 à 15:25

Les murs ne sont pas,
Toujours au-dehors,
Dans tout les murs,
Il y a une lézarde.
Dans toute lézarde, très vite,
Il y a un peu de terre.
Dans cette terre,
La promesse d'un germe.

Dans ce germe fragile,
Il y a l'espoir d'une fleur.
Et dans cette fleur,
La certitude ensoleillée,
D'une pétale de liberté.

Mêmes les murs les plus cachés,
Ont eux aussi des lézardes
Laissez donc pousser les fleurs,
Car elles sont les germes,
De la vie à venir.

Samedi 3 mars 2012 à 15:23

Le soleil se couche
Laissant place aux étoiles
A la lune
Ton visage apparaît
Au milieu de tous ces astres
Tu me souris de toute ta beauté
Je ferme les yeux sur cette image
Qui me fait rêver
Dans mon sommeil tu es là
Près de moi
Me donnant la main
Tu me racontes ta vie
Et je t'écoute
On s'assied sur un banc
Tu me prends dans tes bras
Le noir devient rose
Les fleurs fanées renaissent
Le temps s'est arrêté
Tu me regardes et tu me murmures
A toute à l'heure
Mon réveil sonne et je regarde mon natel
Il y a un message de toi
Je le lis
Et dès ce moment je sais
Que je vais passer une super journée
En ne pensant qu'à toi
Ma petite étoile...

Samedi 3 mars 2012 à 15:22

L'amitié est une écoute,
Quand le coeur est en déroute,
Qui jamais ne se permet,
De juger ni de peiner....

Elle peut tout partager,
De nos joies en passant par nos secrets,
Que se soit la nuit ou bien le jour,
Elle vole à notre secours.

Impalpable comme le vent,
Forte comme l'océan,
L'amitié c'est de l'or,
Que l'on garde comme un trésor.

Samedi 3 mars 2012 à 15:14

 Ton sourire est mon soleil,
Ta tendresse est merveille.
Tu es la lumière qui m'illumine,
Tu es l'étoile qui me fascine.

Contre toi, je suis libéré(e),
Dans tes bras, j'aime m'envoler.
J'aime cette impression,
D'avoir des ailes.
J'aime la sensation,
De pouvoir toucher le ciel.

Il y a eu des temps magiques,
Des instants romantiques,
Il y a eu des périodes difficiles,
Des chagrins et des moments fragiles.

Mais voilà déjà,
Un petit bout de chemin,
Que nous avançons,
Main dans la main.
Et pour la Saint Valentin,
Fête des amoureux,
Ma plume t'écrit,
Ces quelques mots heureux.

Jardinons notre amour avec tendresse,
Pour que notre relation jamais ne cesse.

Mon amour pour Toi,
N'a égal que l'immensité,
Du ciel qui nous enveloppe.

Mon amour pour Toi,
Est si brillant,
Que même le soleil,
En a honte.

Mon amour pour Toi,
Est si sincère,
Que nul peu me battre,
Dans l'univers.

Mon amour pour Toi,
Est si profond,
Qu'on peut le comparer,
A un puis sans fond.

Nos chemins se sont croisés,
Nos yeux se sont accrochés.
A ce moment là,
Ton sourire est devenu mon soleil,
Et ta tendresse une grande merveille.

Rien ni personne,
N'arrivera à changer celà.
Rien ni personne,
Ne pourra m'éloigner de toi.

Rien ni personne,
Ici ou dans l'au-dela,
Ferra qu'un jour,
Je me lasse de toi.

Tu es mon âme,
Tu es mon souffle,
Tu es mon bonheur.

Je t'offre dans mes mains,
Mille baisers câlins,
Pour que jamais,
Tu ne sois privé de mon amour.

Samedi 3 mars 2012 à 15:07

Saisir l’instant tel une fleur,
Qu’on insère entre deux feuillets.
Et rien n’existe avant après,
Dans la suite infinie des heures.

Saisir l’instant. S’y réfugier.
Et s’en repaître. En rêver.
À cette épave s’accrocher.
Le mettre à l’éternel présent.

Saisir l’instant. Construire un monde.
Se répéter que lui seul compte,
Et que le reste est complément.
S’en nourrir inlassablement.

Saisir l’instant tel un bouquet
Et de sa fraîcheur s’imprégner.
Et de ses couleurs se gaver.
Ah ! combien riche alors j’étais !

Saisir l’instant à peine né
Et le bercer comme un enfant.
A quel moment ai-je cessé ?
Pourquoi ne puis-je… ?
Saisir l'instant.

Samedi 3 mars 2012 à 15:02

La pluie larmoyante,
Caresse ton parfum.
Aime le déséquilibre éphémère,
Des gouttelettes,
Assoiffées de sève.

À chaque pétale,
Elle découvre ta beauté,
symphonie d’unités réfractées.

Les fleurs minuscules,
Bleutées par la lumière.
Avancent comme un cortège joyeux,
Ou dansent comme une valse d’amour.

Forsythias et pivoines,
Couronnent cet instant.
Car ils courtisent l’allégorie,
Sous le sublime chapiteau de la nature.

Un voile parfumé fleurit notre chimère,
Vous m'aurez reconnu je pense,
Je suis le doux lilas,
Posé sur la table.

Samedi 3 mars 2012 à 15:01

En teintes folles, en demi-tons,
Dans la lumière qui resplendit,
Tes cheveux sont couleur de miel
Et tes yeux sont couleur de ciel
Tes lèvres sont couleur de vie
Et sur ta peau d’un blond roussi
Le soleil a fait un semis
De mille jolies taches de son.

Samedi 3 mars 2012 à 15:00

 Que n’ai-je un pinceau,
Qui puisse peindre,
Les fleurs du prunier,
Avec leur parfum !

Dans cette main,
Pas de pinceau.
Devant ces yeux,
Pas de tableau.

Que n’ai-je un pinceau,
Pour peindre le fruit,
Et son goût exquis.

Mais si je ferme mes yeux,
Voilà un tableau, un pinceau,
Et le chant doux d’un oiseau.

J’ouvre les yeux, au contraire,
Tout est beau, tout est bon,
Pourquoi chercher des chimères ?

Il n’y a pas à dire,
Le printemps est une belle saison.
Et ceux qui disent le contraire,
Ne sont que des ronchons.

Je me suis amusée,
Pour écrire ce haïku.
Car chez moi,
C’est la rime qui prime.

Samedi 3 mars 2012 à 14:59

C’était au mois de juin. Tout paraissait en fête.
La foule circulait bruyante et sans souci.
Je ne sais trop pourquoi j’étais heureux aussi ;
Ce bruit, comme une ivresse, avait troublé ma tête.
Le soleil excitait les puissances du corps,
Il entrait tout entier jusqu’au fond de mon être,
Et je sentais en moi bouillonner ces transports
Que le premier soleil au coeur d’Adam fit naître.
Une femme passait ; elle me regarda.
Je ne sais pas quel feu son oeil sur moi darda,
De quel emportement mon âme fut saisie,
Mais il me vint soudain comme une frénésie
De me jeter sur elle, un désir furieux
De l’étreindre en mes bras et de baiser sa bouche !
Un nuage de sang, rouge, couvrit mes yeux,
Et je crus la presser dans un baiser farouche.
Je la serrais, je la ployais, la renversant.
Puis, l’enlevant soudain par un effort puissant,
Je rejetais du pied la terre, et dans l’espace
Ruisselant de soleil, d’un bond, je l’emportais.
Nous allions par le ciel, corps à corps, face à face.
Et moi, toujours, vers l’astre embrasé je montais,
La pressant sur mon sein d’une étreinte si forte
Que dans mes bras crispés je vis qu’elle était morte

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