Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:57

C'est un petit chemin tout triste,
Qui longe une falaise,
Malheureusement,
Personne ne l'emprunte,
Car les gens ont peur de tomber.

Pour le consoler de sa tristesse,
La mer lui raconte son histoire,
Son histoire d'amour avec le ciel,
Elle lui dit la magie des rencontres merveilleuses.

Le petit chemin se dit alors,
Qu'il faut garder l'espoir et sourire
Qui sait, peut-être qu'un passant,
Posera son regard sur lui et s'y engagera

Il est si beau ce petit chemin !!!
Il suffirait d'y poser juste un pied,
Pour être envahi par sa luminosité,
Son odeur et ses couleurs,
Pour compter ses fleurs,
Et voir ses papillons.

La mer qui n'arrête pas de chanter pour le ciel,
Charme néanmoins ses oreilles.
Et le ciel quant à lui,
Revêt ses plus beaux nuages,
Et son plus bel arc-en-ciel.

Le petit chemin ravirait le cœur,
L'âme et les sens de ceux qui l'emprunteraient.
Mais manque de bol pour lui,
Personne ne le connait.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:52

Je me suis promenée sur la plage déserte
J'ai enfoncé mes pieds dans le sable mouillé
Les vagues étaient immenses et je me suis offerte
Au vent qui m'entraînait vers la mer démontée.

Seule devant l océan j'ai hurlé ma douleur
Mais le fracas des vagues a recouvert ma voix
J'ai mêlé à la mer l'eau salée de mes pleurs
Que la lame aussitôt emportait loin de moi.

Mon regard s'est levé vers l'appel d'une mouette
Le vent a aussitôt balayé mon visage
Le soleil, en perçant à travers un nuage
A posé un rayon argenté sur les eaux.

Et je me suis sentie tout à coup délivrée
Rien n'était important devant l'immensité
A travers le fracas de la mer déchaînée
J'avais trouvé le calme et la sérénité.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:20

C'est le printemps,
Tout le monde est content,
Les fleurs sont revenues,
Comme prévue.

Elles sont si belles,
Comme des tourterelles,
Si fines,
Comme des épines.

Ces merveilleuses roses,
Semblent être écloses,
Et les jolies orchidées,
Semblent se croiser.

Le printemps est fini,
Tout s'est enfui,
Le printemps finit bien,
Mais l'été revient.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:10

Je voudrais tant que tu m'enlèves
Comme ce dimanche si beau
Le vent, le soleil et les mots
Caressaient tendrement mes rêves.

Tu me racontais l'eau et sa douceur
Et qu'il est doux de s'y laisser bercer
Je t'écoutais noyé dans un bonheur
Coulant vers toi l'envie de t'embrasser

Quel bonheur d'être ainsi seuls tous les deux
Nous naviguions sur le lac endormi
En savourant cet instant si précieux
Car nous flottions entre deux infinis.

Blottis juste à la limite du ciel
Où s'envolent les rêveries bleutées
Et des fonds marins où un carrousel
De sirènes intriguent nos pensées

Alors pour que le tableau soit parfait
Tu t'es tournée pour trouver la montagne
Qui se cachait derrière la forêt
Comme un pudique sein sous un pagne

Derrière ton sein j'entendais ton coeur
Cogner si fort... Était-il heureux ?
Le clapotis de l'eau battait en choeur
Et je crois bien que j'étais amoureux

Et j'aurais mieux fait d'écouter le vent
Me soufflant de déposer un baiser
Sur ton petit sourire si charmant
M'aurais-tu laissé ainsi t'embrasser ?

Dimanche 20 mai 2012 à 22:10

 De goutte en goutte.
De chute en chute.
De vague en vague.
Indéfinissable.
Azur ou verte.
Reflétant ou miroitant.
Translucide.
Limpide.
Claire et pure,
Et pourtant si tonifiante parfois !
Force incontrôlée !
Et pourtant si reposante !
De vague en vague
Vogue vers l’océan.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:09

 Elle se baignait nue en fredonnant
Dans l'eau claire d'un tout petit ruisseau
Où l'on voyait couler, reflet charmant,
Dans le creux de ses seins un filet d'eau.

Et le soleil étincelait aussi,
Illuminant le reflet de paillettes ;
Ce matin un bonheur avait fleuri
Et ruisselait auprès de la fillette.

Tu n'imaginais pas,
Qu'avec aussi peu d'eau,
L'eau d'un simple ruisseau
Pourrait faire rêver
De Paradis entiers.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:08

Avant de courir
Dans la fureur des torrents
L'eau des sources
Se marie à l'or du soleil
Elle rêve d'un lac endormi
Qui ne voudrait se réveiller
Avant d'avoir touché le ciel

Sans un mot
L'eau chante déjà
La symphonie des larmes
Qui coulent abreuver les montagnes
Pour que l'océan ne connaisse jamais
Le désespoir des déserts

Puis l'eau oublie
Elle oublie le murmure du silence
Elle oublie le charme des lacs
La saveur parfumée des lunes
Et la fluidité des sources transparentes

L'eau coule
Et rien ne l'arrête de couler
Ni le flamboiement du soleil
Ni les cris des mouettes au-dessus des mers

L'eau coule
Et se nourrit d'éloges
Sur la vigueur de son courant

L'eau coule tant, si vite
Qu'elle oublie de s'écouter couler
Et se repose enfin
Elle rêve à nouveau
De flotter dans le bleu du ciel

Elle embrasse à nouveau
Les gouttes aquaphiles
Qui caressent son corps

Sagement
Elle prie devant la nuit
Les nuages floconneux
Qui lui ont offert la vie

Elle respire
Tendrement
Doucement
Les paires d'oxygène
Qui l'ont rendu à la mer

Elle écoute enfin
Ce chant des sources
Qui berçait ses rêves d'enfance
Et savait déjà s'accorder
Avec la virtuosité du vent
Et l'or fleurissant de la solitude

Lorsqu'elle s'est suffisamment souvenu
De ses instants de rêveries profondes
Où les vagues avaient cette émotion cosmique
Désirant séduire les poèmes
Pour soulager leurs cicatrices
L'eau s'aime à nouveau d'une nouvelle naissance
Et redevient Eau

Dimanche 20 mai 2012 à 22:08

Sur l'eau
Dans l'eau
Résonne le son
D'une voyelle féminine
Cerclée de perfection

Elle rassemble en son coeur
Une beauté emplie de contradictions
Car son centre est le point exact
Où se rencontrent

La violence des torrents
Et le calme apaisant des étangs
La virilité de l'océan
Et l'ambiguïté féminine des mers
La chaleur des geysers
Et le froid tranchant des banquises
Le bleu marine des fonds océaniques
Et l'azur de la pluie
Aux reflets prophétiques

L'eau est cette douce tendresse
Pointée sur un sein qu'on caresse
Et la parfaite transparence
D'un ciel à l'horizon immense
Pourtant lorsque son rire se vide
On y puise des larmes acides

Dimanche 20 mai 2012 à 22:07

Et voici le vent de l'eau
Qui chuchote dans la nuit
La fragilité des mots
Et la puissance des cris

Voici les sources, les étangs
Qui savent avec certitude
Qu'un bel amour se prend
Dans une même solitude

Voici la pluie chaude de l'été
Pleuvant pour enivrer les forêts
Qui auraient pu encore ignorer
L'Eau bleue des baisers que je volais.

Dimanche 20 mai 2012 à 22:04

Les couleurs,
Les rumeurs,
S'éteignent peu à peu,
Et l'enchantement du soir s'achève,
Et tout est bleu !!!!
Ineffaçable minute où l'âme de la foule,
Se sent mourir un peu dans le jour qui s'écoule.
Et le coeur va flottant vers de tendres hasards
Dans l'ombre qui s'étoile aux lanternes des chars.

Premiers soirs de printemps : brises, légères fièvres !
Douceur des yeux ! ... tiédeur des mains ! ... langueur des lèvres !
Et l'amour, une rose à la bouche, laissant
Traîner à terre un peu de son manteau glissant,
Nonchalamment s'accoude au parapet du fleuve,
Et puisant au carquois d'or une flèche neuve,
De ses beaux yeux voilés, cruel adolescent,
Sourit, silencieux, à la nuit qui consent.

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