Tu n’as pas besoin, d’être le plus grand ou le plus rapide, d’être le plus intelligent, ou le plus intrépide. Pas besoin d’être le plus beau, le plus vif ou le meilleur. Tu battras tous les records, si tu parles avec ton Cœur.

Mardi 25 janvier 2011 à 17:26

Des mots. Comme des cailloux roulés par la vague,
Ils tintinnabulent et tombent sans sens aucun,
Chatouillent l’oreille qui aussitôt les élague,
Se perdent dans le brouillard d’un esprit hautain.

Rien n’atteint ce que l’animal tapis,
Qu’est l’ennui profond et tentaculaire,
A insidieusement endormi…
Il ne reste que stratégies amères.

Par la fenêtre s’envoler,
Pour rêveusement parcourir,
Le ciel gris, et, sans finir,
Las, sur les nuages voguer.

S’inventer des histoires,
Transformer pas à pas,
En délirante aura,
Un monde d’idées noires.

Cligner de l’œil;
Et lentement,
La table cueille,
Le front tombant.

Des mots,
De mort,
Des maux,
Encore.

Dimanche 23 janvier 2011 à 17:22

Je ne puis respirer
Face à ce rouge sanglant
Perdu à jamais la félicité
Dans un regard qui ment

Au summum de l'imposture
Je rencontre la naïveté
Avec une trompeuse parure
J'ai cru que tu m'avais aimé

La rose rouge s'épanouissant
Dans l'amour et l'humilité
Fane maintenant! Tout en parfumant
L'esprit de mélancolie et de morosité

L'agonie d'un coeur désemparé
S'écriant à un dernier secours
Plus de force pour me relever
Et de l'aider en retour...

Je désire sombrer dans la paix
De l'inconnu qui paraissait loin
Mais à chaque moment faisait le guet
Pour enlever cette âme dans un coin

Je perds tout sens matériel
Pour plonger dans l'océan éternel
Même si ton absence m'interpelle
Je ne serai plus sauvée par ton appel

Jeudi 13 janvier 2011 à 17:21

Séparation de deux cœurs
Apocalypse d'une histoire
Qui s'aimaient sans peur
Dans un rêve de gloires

Toute vérité s'évapore
Recherche d'un seul espoir
La fête a perdu son décor
Pour laisser place au noir

Sentiments dévalorisés
Là, où la fatalité s'incruste
Pas de miséricorde ni pitié
Même si la fin est injuste

Ce qu'il en reste comme débris
D'un adieu douloureux
Tremblements de terre des esprits
Perdus dans des sombres cieux

Des appels réciproques sans écho
Fuyant la réalité inéluctable
Remplis de passion et de maux
Dégringolant vers un abîme détestable

Mardi 4 janvier 2011 à 17:20

Il s’invite dans ton coeur, comme le ferai un vieil ami ;
Prend place devant toi, assis, silencieux, sinistre…il te sourit.
Le regard des mauvais jours, il apporte de sombres présages…
Il sait tout de toi et reste envers et contre tous sans foi ni loi ;
La tête entre les mains…dans son dessein sordide tu te noies
Et le cynisme au bord des lèvres, il brûle tes illusions au passage.

Puisant dans ton quotidien et escortant avec lui le malheur…
Il traîne dans ta vie avec ses incertitudes instiguant en toi la peur,
Et éveillant en toi les pires souvenirs…ces instants qui t’ont perdus.
Surgissent alors les regrets… qui sont les cicatrices de l’âme
Et le chagrin…un poison pour l’espérance, un éternel drame.
Ennemi de ta volonté, il occupe ton esprit… qui erre sans buts.

Il veille sur toi jour après jour en te suivant comme une ombre
Et devient la lueur de ton univers… plongé dans la pénombre…
Parfois, un espoir… infime, une brise d’une légèreté si exquise
Engendre en toi, un regain de vitalité… qui t’a souvent fait offense.
Ce sentiment alors... si absent … sonne… comme… une renaissance ?
Mais le désespoir, toujours si présent, prend aisance…et le maîtrise !

Mardi 28 décembre 2010 à 17:18

Lourde pâte, modelée,
Pétrie au fil des jours, moulée.
Pour exister, être appréciée, aimée.
Sourire.
Jouir.
Accepter. Repousser. Entêtée.
Pour ne pas devenir un mollusque étalé, piétiné, abusé.
Jambes molles et poids aux pieds. Silence. Saignées contrôlées du sommeil.
Encore une fois, s’en tirer et recommencer à écoper.
Sourire. Jouir.
Trajet, au péril connu.
Précipice, à tout instant côtoyé.
Au risque de la fulgurante éjection.
Demi -tour. Mur, musclé. Infranchissable.
Silence. Des heures, des jours.
Tu pars. Au revoir. Ne reviens pas.
Paroles impossibles, soliloques endommagés.
Rêves échoués au bonheur avorté.
Cacher, pour ne pas rendre compte.
Deux, trois, quatre ou cinq.
Seule. Sans étais.
A nu, tout habillée.
Durée instantanée.
Aussitôt, promesses abandonnées.
Subit aboutissement de tant d’années.
Rien. Plus rien.
Cœur en cendres.
Attendre, encore, sans bien comprendre

Samedi 11 décembre 2010 à 17:03

C'est la dernière fois que tu as fermé la porte,
C'est la dernière fois ! Ne te retourne pas !
Un oiseau se plaint sur la maison morte,
Un oiseau se plaint ! Ne te retourne pas !
Dans le vieux jardin, une églantine,
Pour fleurir ton habit de deuil.

Quand tu partiras sur le sentier,
Accroche-là sur ta poitrine,
Et serre bien fort entre tes dents,
Un brin de blé ou d'avoine.

Puis, quand tu seras au tournant,
Respire bien les quatre vents,
C'est la dernière fois que tu as fermé la porte ...

L'écho pesant d'une cloche,
Frémit dans le ciel nuageux,
L'espoir en Dieu s'est envolé,
Il ne reste que le malheur !

Un train qui roule vers le nord,
Avec son panache de crématoire,
T'emmène faire ton purgatoire,
Jusqu'à la nuit,
Jusqu'à la mort ...

 

Vendredi 26 novembre 2010 à 17:02

L'amour est un grand mot,
L'amour est le mot le plus beau,
Pourtant l'amour me semble si loin,
Si inaccessible, que je me demande si un jour je le trouverais.
Cupidon m'aurai t'il oublié,
Ou bien s'amuse t-il à me chercher,
Vais-je un jour rencontrer le grand amour,
Telle est la grande question,
Que chacun se pose un jour.
J'ai l'impression que l'amour me fuit,
Ou est-ce moi qui prend la fuite,
Ai-je peur de l'engagement,
Ou de l'amour lui même.
L'amour peut faire souffrir,
L'amour peut faire mourir,
Mais vivre sans amour,
Signifie ne plus vivre du tout.
Comment trouver l'amour,
Dans un monde cruel et sans retour,
Doit-on se lancer,
Ou bien reculer.
L'amour est beau,
L'amour est grand,
Mais sait-on vraiment,
Comment le conserver.

Mercredi 17 novembre 2010 à 17:00

Un être pleure,

Un être pleure. Un autre reste sans cœur.
Le Sud meurt. Le Nord remplit d'or ses demeures.
Moi, je consomme pendant que d'autres se consument
Je suis un con en somme car l'autre sa souffrance seul assume.

Ma vie comble mes envies. Sa seule envie rester en vie.
J'écris, deale de la poésie. Lui pousse un cri, survit.
Ce monde ment, se ment. Alors, que celui qui ment, songe !
Que puis-je faire, mon frère, contre cet enfer qui te ronge ?

Mon encre, pour toi, dessine des mots.
Une ancre pour que se dessine une vie sans maux.
Mélange d'espoir et de doutes
Que les anges montrent d'autres routes.

Alors les cœurs s'ouvriront.
Les êtres jamais plus souffriront.
Ethiopie, Somalie et d'autres encore.
L'utopie de la poésie vous remplit d'or.

Jeudi 11 novembre 2010 à 16:59

Belle que j'aime et si rieuse,
A t-elle gardée sa gaité
De l'avenir plus soucieuse,
M'a t-elle une fois regrettée ?

Rapide comme l'hirondelle,
Cette nuit je voudrais aller,
Aller lui dire que loin d'elle
Mon coeur, mon coeur ne peut se consoler.

Envole toi vers cette femme,
Brise des nuits, Brise de nuits,
Avec mon coeur, avec mon âme,
Va je te suis, je te suis.

A sa fenêtre,
Elle qui si rieuse,
A t-elle versée quelques pleurs,
Dans sa chevelure soyeuse,
Où je respirais souvent un doux parfum de fleurs.

Sur ses lèvres, je lui ai déposé un baiser,
Si tu la vois seule et pensive,
S'égarer à l'ombre des nuits,
Ou courir le long de la rive,
Dis lui que malgré les années,
Son nom ne s'est jamais effacé
Dans mon coeur se sont fanés
Seules les roses du passé

Vendredi 5 novembre 2010 à 16:57

En ma vie triste et solitaire,
Toi seule me rends joyeux,
Mais j'ai du fuïr la terre,
Et longtemps je ferme les yeux.

Alors je te vois apparaître,
Dans le miroir du souvenir,
En un songe, beau peut être,
Qui ne devrait pas finir.

Je revois ta frimousse, mon amant,
Sous tes beaux cheveux dorés,
Avec les beaux yeux d'un ange,
Que j'ai si souvent baisés.

Je revois ton corps nu,
D'où la chemise à glissée,
Je revois ta gorge menue,
Que ne pali même pas le corset.

Je revois ton spacieux sourire,
Je me souviens de ton corps parfumé,
Qu'emporte l'air que tu respire,
Et mes suis grisée de tes baisers.

Je t'ai pourtant quitté ma chérie,
Mais ce n'est qu'un rêve joyeux,
Et je me retourne triste et solitaire.

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